Sur un arbre perchés

L’engouement pour la généalogie n’a fait que croître ces trente dernières années. Un succès qui s’explique par le besoin de retrouver ses racines et par l’utilisation généralisée de l’informatique. De plus, le développement d’Internet
favorise l’entraide et les échanges de données, tandis que l’administration électronique facilite la quête de documents.Pour entreprendre l’étude généalogique de son patronyme, il faudra toujours commencer par interroger son entourage afin d’obtenir des informations sur ses ascendants (noms, prénoms, dates et lieux de naissance et de décès), et réunir
les pièces officielles attestant les liens familiaux. Ce n’est qu’ensuite, avec un logiciel, qu’on enregistrera les informations obtenues pour dresser son arbre généalogique, un graphique sur lequel figurent les membres de la lignée, avec les liens
qui les unissent.Si ces programmes ont supplanté les fiches cartonnées classées dans des boîtes, ils en conservent le principe ; à savoir les fiches (une par personne) et les boîtes (un fichier par lignée) caractéristiques des bases de données.
L’avantage ? On peut les trier, les modifier, en extraire des informations pour établir des statistiques, des graphiques et des listes imprimables. De plus, les logiciels intègrent des aides à la saisie qui évitent d’avoir à retaper patronymes
ou noms de lieux déjà enregistrés. Ils offrent même la possibilité d’ajouter des commentaires, des photos, voire des sons et des vidéos. Ensuite, quelques clics suffisent pour afficher, dans la présentation de son choix, un arbre répondant à des
critères donnés : ascendant, descendant ou mixte, nombre de générations prises en compte, etc. Quelques remarques enfin. D’abord, la plupart de ces programmes sont disponibles en version d’évaluation sur le site de leur éditeur : on peut
donc s’initier à la généalogie gratuitement, et comparer les divers outils existants. Ensuite, tous peuvent exporter et importer un fichier généalogique au format Gedcom (Genealogical Data Communication), un standard conçu par
les mormons, ce qui permet de récupérer des bases toutes faites. Enfin, tous se contentent d’une configuration modeste : un PC à 500 MHz avec 64 Mo de mémoire vive suffit souvent.

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