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Stratégie de l’échec

Adaptation parfaitement fidèle du célèbre jeu de plateau homonyme, tant au niveau du principe que du graphisme, Diplomacy repose sur des règles extrêmement simples. Sur une…

Adaptation parfaitement fidèle du célèbre jeu de plateau homonyme, tant au niveau du principe que du graphisme, Diplomacy repose sur des règles extrêmement simples. Sur une carte en 2D figurant l’Europe de 1901,
chaque joueur (7 au total) dirige un pays et doit conquérir les territoires voisins. Pour cela, il dispose au départ de trois unités (quatre pour la Russie), armées ou flottes. Pour en gagner d’autres, il doit conquérir des villes adverses ?”
toute cité contrôlée donnant droit à une unité. Etant donné le faible nombre d’unités dont chaque camp dispose, il est quasiment impossible de remporter seul une partie. Il faut donc signer des alliances avec d’autres joueurs et, bien entendu, ne
pas hésiter à les trahir le moment venu. C’est cette phase de négociation, préalable aux mouvements, qui donne toute sa saveur à ce jeu. Dommage que l’intelligence artificielle s’avère pathétique sur ce point. Si les alliances sont effectivement
possibles, notamment pour soutenir une attaque ou défendre un territoire, elles donnent l’impression d’être proposées, validés ou brisées de façon totalement aléatoire. De la même façon, les choix de déplacement des unités gérées par l’ordinateur
s’avèrent parfois suicidaires. Preuve finale du manque d’acuité de l’intelligence artificielle, nous avons remporté toutes les parties disputées avec un niveau de difficulté moyen sans convenir d’alliance.

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Philippe Fontaine