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Quel support choisir ?

En fonction de vos moyens et de la quantité de données à préserver, choisissez la formule adaptée.

1 › Sur le disque dur interne de l’ordinateur

Scinder le disque dur de son ordinateur en plusieurs volumes (le partitionner) et réserver une de ces partitions pour la sauvegarde est la méthode la moins coûteuse. Si vous possédez une machine de marque, il est même possible que son constructeur ait déjà réalisé ce découpage. Sinon, avec un PC sous Vista, vous pouvez le faire vous-même à l’aide de l’outil Gestion des disques (un tutoriel est disponible ici).

2 › Sur un support à mémoire flash : clé USB, carte mémoire

Avec une capacité allant jusqu’à 64 Go (et bientôt davantage !), les clés à mémoire flash offrent un espace très confortable pour vos sauvegardes. Leur petit format est pratique, même si c’est aussi un défaut (risque de perte). Mais pour éviter tout incident irréversible, ne succombez pas aux sirènes du low cost et préférez les modèles un peu plus chers : ceux à bas prix sont réputés pour leur manque de fiabilité.

3 › Sur un disque optique : CD, DVD, Blu-Ray

Aujourd’hui, avec l’accroissement fantastique de la capacité des disques durs, sauvegarder sur DVD promet d’être fastidieux, à moins de ne préserver que des fichiers vraiment essentiels. Passer au Blu-ray permet de ne plus trop se poser de questions sur la capacité (jusqu’à 50 Go, et des versions de plusieurs centaines de gigaoctets sont en cours de développement). Mais il faut y mettre le prix : 10 euros pour un Blu-ray vierge de 25 Go (et non réinscriptible), et près de 200 euros pour un graveur adéquat.

4 › Sur un disque dur externe

Prix en baisse, capacités en hausse, extrême simplicité d’installation et d’usage : les disques externes sont un support de choix pour la sauvegarde. Mais un tel support n’est pas infaillible : utilisez-le avec précaution, ne le transportez pas trop souvent, évitez les chocs. Attention : il arrive qu’un disque amovible ayant reçu un choc semble continuer à fonctionner normalement en apparence… jusqu’au jour où vous voulez accéder aux données se trouvant sur les portions endommagées. Les possesseurs de Mac devront peut-être reformater leur disque externe en FAT32, format reconnu par les Mac et PC, contrairement au format NTFS que les Mac (sous OS X) savent uniquement lire, par défaut.

5 › Sur un disque réseau (NAS)

Cette variété de disque externe peut être partagée, sur un réseau, entre plusieurs ordinateurs et peut donc recevoir les sauvegardes de différents utilisateurs. Mais sa mise en œuvre est plus complexe que celle d’un disque externe traditionnel. De plus, les vitesses de transfert sont généralement bridées, soit au niveau du NAS, soit au niveau du routeur ou de la box, par l’emploi de prises réseau 100 Mbit/s. Ce qui donne au mieux 10 Mo/s en lecture comme en écriture, contre 30 Mo/s en USB et parfois plus de 100 Mo/s avec des disques internes. À installer en connaissance de cause.

6 › Sur un espace de stockage en ligne

On peut sauvegarder sans connecter de matériel à son PC, mais en transférant ses données par Internet sur un disque distant. La plupart des FAI mettent à disposition de leurs clients un espace de stockage, mais il est souvent limité et les données stockées ne sont pas garanties contre les destructions accidentelles. Mieux vaut exploiter un serveur FTP ou utiliser un service dédié comme Carbonite (décrit dans ce guide), Neobe ou Windows Live Skydrive. Mais il faut faire confiance au prestataire qui stocke vos fichiers (confidentialité, robustesse des serveurs de stockage) et disposer d’une bonne connexion à Internet (au moins 500 kbit/s en débit montant).

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Christophe Gauthier