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Prey

Prey Le bonheur est dans le Prey

Cela fait presque dix ans que 3D Realms parle de Prey. Après moult turpitudes, la réalisation du jeu imaginé par les auteurs de Duke Nukem a finalement été confiée aux studios Human Head (Rune, Dead’s Man Hand…). Un choix judicieux au vu du résultat, puisque Prey, s’il n’est pas le FPS de l’année, est à la fois glauque, original et bourrin à souhait. En un mot : excellent.L’histoire commence dans… les toilettes du restauroute où la jolie Jen travaille comme serveuse. Se parlant à lui-même face à un miroir, Tommy, un jeune indien cherokee, désespère de ne pas savoir lui déclarer sa flamme. Dépité, il retourne au bar, croise son grand-père, qui lui reproche de s’éloigner des traditions indiennes, assomme deux routiers trop familiers avec Jen à son goût… Bref, la routine pour ce mécanicien un peu bourru, quand soudain, un immense rayon vert traverse le toit du restaurant et aspire tout sur son passage : Jen, grand-père et Tommy viennent d’être enlevés par des extraterrestres !

Des adversaires peu nombreux

A l’intérieur du vaisseau alien, Tommy assiste, impuissant, à des scènes d’horreur : des centaines d’humains sont mutilés et tués à la chaîne. Parvenant à se libérer, il n’a qu’une idée en tête : sortir ses amis de cette boucherie. L’action peut commencer.La première qualité de Prey est d’abord son ambiance : bien exploité, le moteur 3D de Doom 3 affiche et anime magnifiquement cette espèce d’estomac géant mi-organique, mi-mécanique, qu’est le vaisseau alien, ainsi que les créatures qui y grouillent.Mais sa plus grande force est sans conteste l’originalité de l’architecture des niveaux : entre les rails antigravité qui permettent de marcher au mur et au plafond, les interrupteurs qui inversent la gravité et les portails qui ne sont visibles que d’un côté, même le plus acharné des joueurs y perd rapidement ses repères ! Pas de quoi paniquer, cependant, puisqu’il est impossible de mourir et que les sauvegardes illimitées permettent de reprendre la partie où l’on veut, quand on veut. Ce qui, hélas, rend le jeu un peu trop facile, d’autant que les adversaires sont assez peu nombreux ?” bien qu’assez coriaces pour certains. Reste un point un peu gênant : la linéarité du scénario, qui se résume en trois phases récurrentes : avancer dans des corridors, éliminer tous les monstres en vue et trouver l’interrupteur qui ouvrira le passage vers la zone suivante. On a vu plus variéL’avis de la rédaction
On aime

Les niveaux complètement déstabilisants, la réalisation efficace, les armes vivantes qui vous regardent, le choix de la V. O. sous-titrée pour tous les dialogues.
On n’aime pas
L’impossibilité de mourir qui n’incite pas à la prudence, le scénario complètement linéaire, certaines énigmes trop stupides pour être honnêtes.
Mention Très bien
A partir de 18 ans
Ce quil vous faut

PC 2 GHz
512 Mo de mémoire vive
2,2 Go sur le disque dur
Carte 3D 128 Mo
Lecteur de DVD-Rom
Windows XP ou 2000

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Stephan Schreiber