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Pleins feux sur des hommes de courage

S’il existe une profession qui force l’admiration, c’est bien celle de pompier. S’il existe une profession qui force la fascination, c’est bien celle de reporter. Ancien soldat du feu passé photographe professionnel, Christophe Dubois immortalise avec talent les pompiers du monde.

De Bombay à Rio en passant par Tel Aviv, le Sri Lanka et autres contrées lointaines, Christophe Dubois a parcouru pendant plus de deux ans les cinq continents, afin d’immortaliser les pompiers du monde pour le magazine Géo. Son statut d’ancien soldat du feu et de photographe officiel des pompiers de Paris lui permet d’endosser (pour une meilleure protection), la tenue des professionnels et d’arriver sur les lieux à bord de leur camion. ‘ Sur le terrain, il faut réagir très vite. Par exemple, sur les incendies de maison ou d’appartement, même si les interventions s’étalent sur plusieurs heures, le feu est généralement éteint en moins de cinq minutes. Il ne reste ensuite que les déblais, les fumerolles et les cendres à photographier. ‘ Ainsi, pour capturer les flammes de la photo de la page ci-contre, prise en Estonie, Christophe a ?”uvré dès les premières minutes.Fan de Canon depuis toujours, ce professionnel est depuis deux ans passé au numérique. Il utilise un EOS 20 D (X2) et un EOS 5 D en privilégiant le mode priorité vitesse. L’occasion de rappeler quelques inconvénients du numérique. Par exemple, les reportages sur les incendies générant nombre de salissures (poussières, cendres, éclaboussures, etc.), Christophe est obligé de nettoyer régulièrement ses capteurs. ‘ Un problème qui n’existait pas avec l’argentique, le film étant protégé par le rideau ‘, observe-t-il. Le photographe déplore également la fragilité des cartes mémoire, bien moins fiables que les pellicules photo qui ne se cassent presque jamais (et encore, il est toujours possible de récupérer les bouts). Hormis ces bémols, Christophe est enchanté par ses appareils photo : ‘ Le numérique m’a permis d’obtenir des photos que je n’aurais jamais tenté de faire avec un film. Dans le cadre d’une lumière délicate, où l’on doit, par exemple, combiner l’intensité lumineuse du feu aux bandes réfléchissantes qui figurent sur les tenues et à leur couleur sombre, le fait de pouvoir changer de sensibilité ISO d’une photo à l’autre en un tour de main m’offre une plus grande souplesse dans mon travail. ‘

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Dominique Jacques