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Pentax stabilise les images et baisse les tarifs

Cette fois, c’est fait, le nouveau reflex Pentax arrive bel et bien et nous avons pu passer quelques jours avec un prototype. Cette présentation est donc une prise en main sur un appareil susceptible de connaître quelques modifications
de détail avant sa commercialisation, et non un test formel.

Le K100D est une évolution de la gamme *istD qu’il remplace. Pour la petite histoire, la lettre ‘ K ‘ est historique chez Pentax. C’est le nom de la baïonnette des reflex Pentax. Un
certain nombre de boîtiers de la marque a porté un nom utilisant la lettre K, à l’image du Pentax K1000, un appareil argentique tout manuel qui a fait les beaux jours de générations de photographes débutants passionnés, dans les années 80. Le K100D
reprend donc le capteur 6 millions de pixels de la gamme sortante *istD. C’est une électronique bien connue, de qualité, qui équipe déjà les Nikon D50 et D70, feu les deux Minolta D7D et D5D, le Samsung GX et le nouveau Sony Alpha (qui reprend la
base du Minolta D5D, voir p. 8 pour ses caractéristiques).

Le capteur est stabilisé

Les atouts du K100D au regard de la gamme qu’il remplace sont de trois ordres. Tout d’abord, il dispose d’un écran de 6,35 cm (2,5 pouces) de diagonale comme les reflex sortis récemment. Cette taille d’écran est plus confortable,
à la fois pour visualiser les photos prises et pour naviguer dans les menus. Plus intéressant, son autofocus est nettement plus réactif que celui des *istD. Il utilise comme le *istDS une mesure sur 11 segments, mais la différence est très sensible
sur le prototype que nous avons utilisé. Enfin, cerise sur le gâteau, le K100D dispose d’un capteur stabilisé. Le système développé par Pentax est différent de celui qui équipait déjà les deux Minolta. Le capteur du K100D est déplacé verticalement
et horizontalement par un champ magnétique avec une oscillation proportionnelle à l’amplitude du mouvement détecté par l’appareil. Comme c’était le cas pour les Minolta, l’avantage majeur de ce dispositif est de ne pas nécessiter d’objectifs
spéciaux, tous les objectifs Pentax existants se retrouvant de fait stabilisés lorsqu’ils sont montés sur un K100D.Comme il est de tradition chez Pentax, la compatibilité objectif/ boîtier est très large. Le K100D peut recevoir la quasi-totalité des objectifs Pentax existants, même anciens, à savoir les gammes K, KA, KAF, KAF2 ainsi que, par le
biais d’un adaptateur, les objectifs à monture à vis, et ceux des moyens formats Pentax 645 et 6 x 7. Si tous ces objectifs se montent sur le K100D, les fonctions, quant à elles (mesure de l’exposition et/ou autofocus), peuvent varier
selon les cas. Une version K110D, sans stabilisateur, mais identique pour le reste, sera proposée pour 100 euros de moins. En première impression, ce K100D est un candidat sérieux pour les utilisateurs de compacts désireux de passer au reflex sans
trop perdre de leurs habitudes. Le K100D a les mêmes automatismes qu’un compact. Il est mieux équipé, pas plus complexe à utiliser et les résultats n’ont rien à voir, c’est un reflex !

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La rédaction