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Maîtrisez et jouez avec la balance des blancs

La balance des blancs, réglée en mode automatique par défaut, fonctionne assez bien de jour et moins bien de nuit.L’appareil ne réussit pas toujours à déterminer,…

La balance des blancs, réglée en mode automatique par défaut, fonctionne assez bien de jour et moins bien de nuit.L’appareil ne réussit pas toujours à déterminer, puis à corriger la dominante colorée des sources lumineuses directes ou indirectes de la scène, surtout quand elles se multiplient : la lumière naturelle de la lune et la lumière artificielle de l’éclairage urbain, mélangeant les réverbères au sodium (orange), ou à vapeur de mercure (bleu), les ampoules tungstène (jaune) des appartements, les tubes fluo (vert) du métro, les néons multicolores des enseignes, les phares (rouge, jaune) des voitures, etc. Ces mélanges de sources lumineuses différentes font que la tonalité globale obtenue varie selon les endroits. En ville, les éclairages urbains et leur réverbération dans le ciel (souvent dus en partie à la pollution) donnent globalement une tonalité chaude.À la campagne, cette tonalité est plus froide. Dans tous les cas de figure, la balance des blancs, théoriquement parfaite, n’existe plus puisque la scène est éclairée de façon hétérogène.Il existe donc deux solutions : réglez manuellement la balance des blancs si votre appareil le permet (en général, cela consiste à placer un carton blanc devant l’appareil qui fait une mesure pour éliminer les dominantes), ou prenez une série de vues avec chacun des préréglages (tungstène, fluo, etc.).Cela étant, l’exactitude de la correction de couleur n’est pas une fin en soi. La nuit, les couleurs sont naturellement différentes du jour, cela participe à son charme.

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La rédaction