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Les microsystèmes ont déjà envahi notre quotidien

Dans les vidéoprojecteursLa technologie Digital Light Processing (DLP), qui équipe un grand nombre de vidéoprojecteurs actuels, a été inventée en 1987 par un chercheur de Texas…

Dans les vidéoprojecteurs

La technologie Digital Light Processing (DLP), qui équipe un grand nombre de vidéoprojecteurs actuels, a été inventée en 1987 par un chercheur de Texas Instruments. Elle repose sur un semi-conducteur comprenant
une matrice avec plus d’un million de Mems qui prennent la forme de micromiroirs orientables, chacun correspondant à un pixel. Selon son inclinaison, chaque micromiroir renvoie ou non la lumière blanche émise par la lampe vers la lentille de
projection et l’écran, affichant ainsi un pixel blanc ou noir.En modifiant l’inclinaison, il est possible de créer tout un jeu de nuances de gris. Et pour obtenir des couleurs, la lumière blanche traverse un filtre coloré en rouge, vert et bleu. Dans les systèmes professionnels, comme au
cinéma, trois matrices assurent chacune le rendu d’une couleur, ce qui augmente le nombre de nuances obtenues.

Dans les airbags

Les constructeurs automobiles utilisent des Mems depuis près de quinze ans dans les systèmes de coussins gonflables, les airbags. Leur fonctionnement repose sur deux microsystèmes, de la taille d’un gros morceau de sucre, qui
détectent le choc puis déclenchent l’airbag.Dans le premier, une masse mobile (une sorte de ‘ peigne ‘), sensible aux variations d’accélération, se déplace par rapport à un autre peigne immobile. Cela permet de déterminer une valeur qui est ensuite
transmise au second microsystème. Celui-ci est chargé de déclencher l’ouverture du coussin gonflable au-delà d’un certain seuil. Les Mems ont permis de diminuer les coûts des airbags par cinq par rapport à la technologie précédente et de les mettre
à la portée d’un nombre toujours plus important d’automobilistes.

Dans les imprimantes à jet d’encre

Logés dans les têtes d’impression des jet d’encre, les microsystèmes permettent de connaître à tout moment l’état de l’imprimante : ils analysent et transmettent le niveau d’encre encore contenu dans les cartouches, l’état des
têtes d’impression ou de la feuille de papier, par exemple. Mieux : ils permettent de contrôler précisément le volume d’encre déposé sur les feuilles.

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Geoffrey Bansard