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Les 5 technologies gagnantes

Depuis les processeurs cadencés à 200 MHz ­ c’était il y a cinq ans ­, bien des révolutions ont agité l’informatique. Cinq d’entre elles ont fortement marqué nos habitudes : l’image numérique, la compression, Internet à haut débit, la gravure et les écrans TFT.

Des chiffres derrière les images

Au cours des cinq dernières années, caméscopes et appareils photo numériques se sont imposés sur le marché de la photo et de la vidéo. En passant de 1 million à 4 millions de pixels, la définition des appareils photo numériques destinés au grand public a atteint une précision dépassant parfois celle des appareils argentiques, pour un prix qui est resté sensiblement le même. Le succès de la vidéo numérique a suivi un cheminement différent. Emprisonnée dans des contraintes de normes, la définition vidéo n’a pas évolué. En contrepartie, le prix des caméscopes n’a cessé de baisser. Un caméscope numérique coûte aujourd’hui deux à trois fois moins cher qu’il y a cinq ans. Il faut dire que l’un et l’autre de ces appareils allient bien des avantages : conservation de la qualité dans le temps, retouche ou montage rapidement et facilement accessibles… Le succès était prévisible

La compression omniprésente

La compression est un terme qui reste encore un peu abstrait. Pourtant, il concerne nombre d’appareils qui ont connu un essor important ces dernières années, tels les appareils photo numériques, caméscopes numériques, baladeurs MP3 et minidisques, DVD-Vidéo, amplificateurs home cinema ou téléphones GSM, pour ne citer que les plus connus. Le Mpeg2 fait sans aucun doute partie des normes de compression les plus utilisées. Appliqué au DVD-Vidéo, il compresse les films pour les faire tenir sur la petite, mais désormais célèbre, galette. Autres normes de compression utilisées sur les DVD-Vidéo, l’AC-3 (ou Dolby Digital) et le DTS réduisent la taille des informations audio tout en ouvrant l’‘ image sonore ‘ sur six canaux séparés. Enfin, dans cette énumération non exhaustive, le MP3 a profité de l’essor du haut débit pour envahir nos micros et nos baladeurs. Mais saviez-vous qu’il s’agit en fait de la partie audio du Mpeg1 ?

Tout graver

En 1998, l’équipement standard d’un micro ne comprenait au mieux qu’un simple lecteur de CD. Dans les années qui suivirent, le graveur de CD commença à faire son apparition en option. Aujourd’hui, il serait quasi impossible pour un constructeur de vendre un ordinateur sans graveur. En passant d’une vitesse de gravure de 1X à 52X, nous avons gagné pas moins de 70 minutes en cinq ans sur le temps de fabrication d’un CD. C’est maintenant le graveur de DVD qui est proposé en option par les fabricants de micros, et il arrivera sans doute sur toutes les machines d’ici à la fin de l’année. Il y a fort à parier que ses performances suivront la même évolution que celles de son petit frère

Des écrans plus plats

Selon le cabinet d’étude GfK, la baisse de prix des écrans TFT de 17 pouces a atteint 55 % sur les neuf premiers mois de 2002. Un chiffre qui, à lui tout seul, explique le succès des écrans plats. Il faut dire que la précision d’affichage et le faible encombrement de ces moniteurs avaient de quoi séduire les consommateurs. Et pour convaincre les utilisateurs les plus réticents, joueurs et vidéophiles, les constructeurs se battent à coup de temps de réponse des dalles TFT. Avec désormais des valeurs de 16 millisecondes, les films et les jeux se déroulent dans une parfaite fluidité, pour le plus grand plaisir des spectateurs et des joueurs. La baisse des prix a fait le reste : l’avenir du bon vieux moniteur cathodique est bien sombre, car… la relève est arrivée

Internet prend de la vitesse

Alors que, dans les années 90, le débit des modems se voyait au mieux doublé à chaque changement de norme, l’année 2001 a vu cette vitesse multipliée par 9 avec l’apparition du haut débit. Le succès ne s’est pas fait attendre ; auparavant bridés par des temps de chargement interminables et assommés par des factures proportionnelles au temps passé sur le Web, beaucoup d’internautes n’ont pas hésité à passer au câble ou à l’ADSL. Forfaits proposés à un coût fixe (de 20 à 40 euros), vitesse de transfert élevée (de 128 kbit/s à 512 kbit/s), ligne téléphonique qui reste libre…, malgré tous ces avantages, le modem classique résiste, car le haut débit reste malheureusement réservé aux internautes résidant dans les zones de couverture des fournisseurs. Pour l’instant…

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Vincent Lheur