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La tendance est au mini !

Toujours plus petits, toujours plus légers. Après les ultracompacts de plus en plus plats, les compacts ‘ normaux ‘ qui flirtent avec les dimensions des anciens…

Toujours plus petits, toujours plus légers. Après les ultracompacts de plus en plus plats, les compacts ‘ normaux ‘ qui flirtent avec les dimensions des anciens ‘ bijoux ‘ et une gamme de bridges poids plume (tous
adoptant, qui plus est, des écrans nettement plus grands qu’auparavant), la vague mini, pour cette rentrée, touche aussi les reflex. Le nouvel Olympus E-400 cache en effet son capteur de dix millions de pixels dans un boîtier qui tient
aisément dans la main et ne pèse que 380 grammes, objectif compris. Est-ce la fin des appareils photo imposants au zoom agressif et dont le look et le poids donnaient une rassurante impression de solidité et de performance – en un mot,
de professionnalisme ? Sans doute pas. Dans la gamme semi-pro, en effet, les boîtiers et les optiques vont sans doute rester un certain temps ce qu’ils sont. On ne peut pas aller si vite en besogne ! Mais la tendance à la
miniaturisation est irrémédiable. Elle touche d’ailleurs également les caméscopes, comme en atteste encore la sortie chez Canon d’un modèle HD nettement plus compact que ses prédécesseurs. Elle est irrémédiable, d’abord, parce
que la technique le permet. L’absence de film, bien sûr, qui est la marque du numérique, et permet bien des libertés aux concepteurs. Mais aussi les progrès des batteries, qui offrent aujourd’hui plus d’autonomie dans un volume
plus réduit. Ensuite, parce que le public y aspire. À part, sans doute, ceux dont la photographie est le but essentiel des voyages ou des promenades, qui n’hésitent pas à emporter dans leurs poches et leur sacoche tout le matériel nécessaire
à la prise de vue. Et même pour ceux-là, n’est-il pas bien agréable de pouvoir partir à l’aventure avec un appareil léger et peu encombrant, qui soit autre chose qu’un petit compact aux possibilités limitées ? Nul doute que
cet argument-là sera en tout cas motivant pour un grand nombre de photographes dont la passion ne s’accompagne pas forcément de l’endurance physique et/ou du goût du sacrifice nécessaires au transport d’un matériel à
l’ancienne !* Directeur de la rédaction de Micro Photo Vidéo.

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Bernard Montelh*