Vous êtes un assassin. Froid, sanguinaire, et dénué du moindre remords. Tuer est votre métier. Et vous le faites bien. Si bien que votre Ordre vous a confié une tâche délicate : occire neuf hommes qui tirent bénéfice de la guerre opposant les Croisés aux Sarrasins. Neuf cibles comme autant de missions qui débutent de la même manière. Vous devez d’abord vous rendre à cheval vers les trois villes qui abritent vos cibles : Acre, Damas et Jérusalem. Les trajets ne sont pas des plus intéressants. Et les distances à parcourir sont longues et plutôt monotones. Fort heureusement, une fois les trois cités visitées, vous pouvez y revenir immédiatement. L’entrée dans Damas, Acre, ou Jérusalem réserve toujours la même surprise. Jamais des villes n’ont été modélisées avec un tel réalisme. La moindre façade, la plus petite place, le plus vaste marché fourmillent de détails.
Un scénario riche
Mais, surtout, les rues grouillent d’une foule bruyante, des porteurs d’eau aux badauds écoutant les discours des prêcheurs, en passant par les marchands, et, bien sûr, les soldats. Ces derniers gêneront trop souvent votre progression vers la cible à éliminer. Vous devrez donc vous en débarrasser ou les éviter. Pour cela, vous disposez de trois techniques : l’assassinat discret, le combat à l’épée, ou la fuite. L’assassinat, c’est ici l’art de tuer avec élégance. Approchez-vous de l’adversaire, et plantez votre poignard dans son c?”ur ou sa carotide. Le rythme dans l’attaque se révèle primordial. Si vous avancez trop lentement dans sa direction, le soldat aura le temps de vous reconnaître. Et si vous progressez trop vite, il se placera instantanément en position défensive. En revanche, si le tempo est parfait, vous aurez le temps de tuer l’ennemi et de vous fondre dans la foule avant que son corps n’ait touché le sol. La deuxième méthode, bien plus brutale, est souvent utilisée lorsque vous avez échoué dans votre tentative d’assassinat. Le garde donne l’alerte, et ce sont plusieurs soldats qu’il vous faut affronter à l’épée, cette fois. Là encore, tout est affaire de rythme. Le secret consiste à contre-attaquer au moment exact où l’ennemi porte son coup. Si l’on y parvient, Altaïr effectue une chorégraphie mortelle, et tue son adversaire d’un seul coup. Enfin, si la situation dégénère, mieux vaut alors s’éclipser rapidement, mais toujours avec panache. En effet, l’assassin peut escalader n’importe quelle structure solide, des tonneaux aux plus hauts minarets. Et ce, avec une aisance déconcertante. Il suffit, pour cela, de maintenir une touche du clavier ou de la manette de jeu enfoncée pour qu’Altaïr escalade tout obstacle qui se dresse devant lui, ou saute de toiture en toiture. La prise en main est évidente. Et, surtout, les mouvements s’articulent avec une fluidité et un réalisme saisissants. Au cours de chaque mission, vous devrez remplir des objectifs annexes interrogatoires musclés, protection d’un innocent, etc. Et cela pour obtenir les renseignements qui vous permettront de localiser la cible. Seul regret : ces actions sont assez répétitives, et doivent être réalisées à chaque mission. Heureusement, les neuf assassinats sont tous très originaux et passionnants à exécuter.
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