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http://www.cecileollier.net

La simplicité a du bon lorsqu’elle permet de voir des images sans se perdre ou se laisser distraire par une interface aux prouesses graphiques et techniques multi-interactives. Dans un univers blanc très épuré, Cécile Ollier nous
invite à la suivre et a rencontrer ceux qu’elle a croisés à Berlin, au Sénégal, au Myanmar, ou à côté, au 37 bis.

En 2004, Cécile Ollier se lance comme photographe indépendante et confie au graphiste et photographe Michael Burou la réalisation de son site. Séduite par les qualités graphiques et la liberté de navigation du propre site de son ami
(www.michaelburou.net), elle lui laisse carte blanche pour la création de sa ‘ vitrine photographique ‘. Seule exigence du cahier des charges :
‘ un site sobre et fonctionnel, au graphisme épuré et intemporel. ‘ En harmonie avec les séries noir et blanc de l’artiste et les nombreux carnets de voyages reliés qu’elle a confectionnés, le
webdesigner lui propose une interface Flash très simple sur fond blanc épousant le format horizontal d’un cahier ouvert. Minimalistes, quelques petits carrés noirs donnent les thèmes et les accès aux galeries d’images. Au bas du cadre, les numéros
des images de la série semblent flotter en toute tranquillité : la mer n’est pas si loin… En effet, Cécile Ollier convie à ‘ se laisser bercer par le rythme lent de l’eau, en dérivant le long du fleuve
Ayeyarwady ‘
, un de ses carnets de voyage photographiques, reconstitué sur son site. Aux images, croquis, textes manuscrits, souvenirs divers collés sur les pages, se sont ajoutées quelques animations ludiques pour le rendre
plus vivant : un portrait au crayon apparaissant sur la page blanche, un sachet de café lyophilisé, une statue qui danse, un pétale de fleur qui vole…Distillées en petites touches poétiques, ces animations restent discrètes et n’empiètent pas sur le terrain de l’image et du témoignage : celui d’un reportage sur un peuple vivant dans l’un des pays les plus durs de l’Asie, le
Myanmar (Birmanie). Venue à la photographie par goût du voyage et de la rencontre avec l’autre, elle retrace sur son site ses aventures humaines d’ici ou d’ailleurs : Talibés, la vie des enfants des rues au Sénégal,
Fragments intimes, des portraits de Berlinois évoquant leurs souvenirs du Mur, ou 37 bis, la vie d’artistes et d’artisans dans une cour au c?”ur de Paris.Au discours des images est toujours lié un texte ou les paroles de l’autre photographié, pour mieux expliquer la relation de l’homme avec son environnement. Dans la galerie berlinoise, les mots recueillis apparaissent sous forme de
lignes ou de strates bancales, dans un jeu de typologie et de graphisme pur noir et blanc. Quelques touches de couleur, de rouge et de jaune parsèment l’habillage : notamment ces petites billes qui glissent le long de la ligne de vie de la
photographe. Une manière ‘ simple, ludique et non conventionnelle ‘ de présenter quelques éléments de son CV. La dernière bille nous indique ‘ à venir ‘,
comme la promesse de nouvelles rencontres et galerie photographiques en ligne.

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Marilia Destot