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Films piratés, ça ne s’arrange pas !

Le Web n’en finit pas de poser le problème du respect des droits d’auteur. Après le libre accès à tout type d’information, puis la grande vogue…

Le Web n’en finit pas de poser le problème du respect des droits d’auteur. Après le libre accès à tout type d’information, puis la grande vogue du téléchargement, voici venue l’heure du streaming (diffusion en direct). Nombre de personnes se demandent si le fait de regarder une série TV ou un film en streaming sur Internet est légal ou pas. Etant donné qu’aucun fichier n’est téléchargé et que le spectateur ne dispose d’aucune copie, l’internaute a vite fait de se donner bonne conscience.De fait, la loi ne prévoit pas de sanctions pour la consultation d’?”uvres en streaming. En revanche, les sites qui mettent à disposition les vidéos sont sujets à caution. Ainsi, le nouveau site Joox. net permet soit de télécharger soit de regarder des films récents ou des séries TV. Ces vidéos sont mises à disposition sur Stage6, une plate-forme de partage de vidéos conçue par DivX, société spécialisée dans le format de compression vidéo.

Les ayants droit se rebiffent

Mais les éditeurs ont beau rappeler aux internautes qu’ils doivent détenir les droits d’auteur pour y déposer un film, la plupart des vidéos et même des films entiers (Casino Royale, Indiana Jones, Prison Break) sont des ?”uvres piratées.C’est à ce même type de problèmes que sont confrontés les sites de partage vidéo, tels YouTube ou Dailymotion. Résultat : les ayants droit sont de plus en plus nombreux à lancer des poursuites judiciaires.Ainsi, l’humoriste Jean-Yves Lafesse a assigné MySpace, Dailymotion, Google et YouTube devant le tribunal de grande instance de Paris. Il leur reproche de laisser les internautes mettre en ligne les vidéos de ses sketches, et réclame 8 millions d’euros de dommages et intérêts à Google/YouTube, et 1,5 million à Dailymotion.Ce dernier se refuse à commenter cette assignation. En revanche, il se fait fort de rappeler que 80 000 vidéos sont supprimées par mois par la communauté de modérateurs. De plus, le site teste actuellement un dispositif de filtrage automatique des contenus, appelé Finger pinting, ainsi qu’un système qui empêchera la mise en ligne d’une vidéo qui aurait déjà été retirée par un modérateur. Bref, les règles de diffusion légale continuent de sécrire.

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Valérie Quélier