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Cinq millions de pixels sous les mers

Stéphane, médecin, Saint-Germain-en-Laye (78) En plongée, il utilise un système de respiration subaquatique qui évite les bulles d’air. Il approche ainsi les poissons de très près.Je…

Stéphane, médecin, Saint-Germain-en-Laye (78) En plongée, il utilise un système de respiration subaquatique qui évite les bulles d’air. Il approche ainsi les poissons de très près.Je pratique la plongée depuis 1978. Après avoir acheté un Coolpix 5000, j’ai voulu l’immerger pour photographier ce que je voyais. Il me fallait un caisson, un flash étanches et un complément optique me permettant de transformer
l’objectif de base (28-85 mm) en grand angle de 19-58 mm. Lorsqu’on photographie des poissons, il faut se placer à moins de 50 cm et l’eau créé des flous très disgracieux en arrière-plan. On a donc besoin du champ le plus large
possible. Tout ce matériel coûtant très cher, j’ai opté pour l’occasion. J’ai acheté les optiques à des Américains, via le site d’enchères eBay, et le caisson étanche Subal CP5 par Internet. L’autre souci concernait l’autonomie. Il m’arrive de faire
des plongées de trois heures, alors que la batterie d’origine fonctionne moins de deux heures. Pour pallier cela, j’ai bricolé une connexion permettant de relier une seconde batterie à la prise d’alimentation externe de l’appareil photo. Ainsi paré,
j’ai pu réaliser les clichés de mes rêves. Toutes les photos présentées sur
www.watalibi.com ont d’ailleurs été réalisées avec cet équipement.

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Philippe Fontaine