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Archivez vos photos, diapos et négatifs

Il existe deux grandes familles de scanners. Votre choix s’effectuera en fonction de l’utilisation que vous en ferez. Les scanners dits ‘ à plat ‘ sont…

Il existe deux grandes familles de scanners. Votre choix s’effectuera en fonction de l’utilisation que vous en ferez. Les scanners dits ‘ à plat ‘ sont destinés à la numérisation de
documents opaques, comme des tirages photos. Plus imposants, les scanners à dos lumineux (voir notre dernier comparatif dans Micro Hebdo numéro 462) cachent dans leur couvercle une lampe qui éclaire les
documents transparents (négatifs et diapositives) lors de la numérisation. Ces modèles sont livrés avec des guides en plastique qui facilitent le placement des originaux sur la vitre.Si vous avez de grandes quantités de transparents à scanner, comparez le nombre de négatifs ou de diapositives qu’il est possible de numériser en une seule passe : cela peut varier de 3 négatifs à 30, et de 2 diapos à
16 !Dans le même souci de gain de temps, privilégiez aussi les scanners équipés d’un système de correction des rayures et des poussières. Selon les marques, il s’agit des technologies Fare 3 ou Digital Ice qui effectuent une analyse
infrarouge des transparents. Notez toutefois que ces techniques ne fonctionnent pas avec les films noir et blanc.

Etape 1 : nettoyez le matériel

Avant d’entamer une séance de numérisation de photographies, il est préférable de faire le ménage, sous peine d’immortaliser les poussières déposées à la fois sur le scanner et sur les images. Un coup sur la vitre du scanner à
l’aide d’un chiffon doux non pelucheux ou d’une lingette en intissé pour écran fera l’affaire.Pour nettoyer les photos, négatifs et diapos, utilisez plutôt un simple pinceau ou un pinceau soufflant : une simple pression et l’air expulsé chasse les particules indésirables.

Etape 2 : personnalisez les réglages

Dans un souci de simplicité, les scanners proposent des réglages automatiques.La manipulation est alors très simple : on pose le document sur la vitre, on appuie sur un bouton, et voici l’image scannée et enregistrée sur le disque dur. Mais, pour obtenir de meilleurs résultats, il est préférable de
contrôler les réglages utilisés. Pour cela, le mieux est de passer par le pilote du scanner. Il propose en général un Mode simple et un Mode avancé, ce dernier regroupant tous les paramètres de numérisation.Vous pouvez ainsi doser les corrections apportées par l’appareil. Non seulement l’élimination des imperfections (poussières et rayures), mais aussi la netteté, les couleurs, le grain, l’exposition… Usez cependant de ces
réglages avec parcimonie, à moins de rechercher des effets précis. Dans la pratique, un logiciel dédié à la retouche photo sera nettement plus efficace pour les corrections chromatiques.

Etape 3 : choisissez la bonne résolution

La résolution utilisée pour numériser une photo conditionne les possibilités de ses agrandissements futurs : son choix n’est donc pas anodin. Elle se mesure en nombre de points par pouce (ppp, ou dpi en
anglais). Plus la résolution est élevée, plus l’image numérique compte de points, donc de détails. Dans le même temps, la taille du fichier augmente en proportion. Il faut donc trouver le bon compromis.Retenez donc, en guise de repère, qu’une résolution de 300 ppp permet l’impression de l’image de départ dans sa taille originale. Ainsi, une photo 10 x 15 cm numérisée en 300 ppp peut être imprimée dans
une taille maximale de 10 x 15 cm ?” au-delà de celle-ci, la qualité de l’épreuve serait dégradée. Si vous souhaitez la tirer dans un format deux fois plus grand (20 x 30 cm), il vous faut alors doubler la
résolution (600 ppp).Appliquons tout de suite ce principe à la numérisation des négatifs et diapos. Leurs dimensions sont de 24 x 36 mm. Il faut donc grosso modo les multiplier par quatre pour retrouver le format classique
10 x 15 cm. La résolution nécessaire en ce cas sera donc de : 300 ppp x 4 = 1 250 ppp.

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Fabrice Auclert, Christophe Blanc, Olivier Lapirot et Vincent Lheur