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Une répartition équilibrée des qualités

Test des performances, évaluation des outils d’administration, capacités d’évolution des serveur… Chaque machine est passée au laboratoire pour un examen minutieux.

1. Performances

Les configurations avec Windows 2003 Server 64 bits subissent successivement un test SSL (v.3.0) à l’initiative de 80 clients simultanés (forte charge de calcul), un test Web transactionnel avec une charge de
96 clients associant exécution d’un script et écriture sur le serveur (charge disque et CPU importante), et des tests mémoire et réseau évaluant les débits maximaux de chacun de ces sous-systèmes.Si le PowerEdge se classe premier au final, on voit que les processeurs les plus rapides ne sont pas forcément les plus efficaces comme le prouvent les tests SSL et mémoire où le PowerEdge, avec ses deux Xeon 3,6 GHz, est
distancé. Le test Web transactionnel (CGI/Perl) est le seul à respecter la hiérarchie des fréquences. Le test mémoire apporte même la palme à l’Opteron double c?”ur, doté de la fréquence la plus faible.

2. Administration

Pas de surprise : tous ces serveurs sont aujourd’hui accompagnés des outils nécessaires pour les administrer en local ou par le réseau. Chez NEC et Dell, la carte d’administration à distance est en option, alors que HP l’intègre
directement sur sa carte mère et qu’IBM fournit une car te d’origine QLogic. Les suites d’outils de chaque constructeur fournissent des possibilités d’action similaires, mais avec des stratégies et des procédures différentes. A l’arrivée, les
solutions se valent à peu de choses près.Dans l’ensemble, les outils de supervision de Dell donnent moins d’informations à l’utilisateur que ceux des trois autres constructeurs. La surveillance à distance des services et des processus Windows est possible chez HP (OpenView
for Windows, en option) et IBM (Director 5.1) ; NEC surveille en standard les performances.

3. Capacités d’évolution

Les serveurs deux voies, cheville ouvrière de l’informatique d’entreprise, sont amenés à évoluer, en particulier par extension de mémoire (les environnements virtuels sont très gourmands), et ajout de cartes additionnelles (FC ou
dédiée iSCSI). Le serveur IBM se classe mal à cette épreuve du fait de son format compact (1U).Par ailleurs, côté interfaces d’extension, PCI-X reste beaucoup utilisé, alors que PCI Express prépare son arrivée. Aussi, NEC propose des modules pour connecteurs de l’un ou l’autre format. IBM vient d’annoncer une version PCI
Express du eServer 326. NEC se classe premier avec six connecteurs d’extension.

4. Ergonomie et environnement

Le laboratoire a évalué la simplicité d’accès aux composants internes des châssis, les fonctions de diagnostic matériel intégrées (signaux sonores, panneaux d’affichage, LED, etc.), et deux éléments d’environnement : la
consommation électrique réelle et la température à pleine charge. En effet, à l’heure où le discours des fournisseurs est aux économies d’énergie, ce facteur nous semble devoir occuper une place de plus en plus importante.Côté ergonomie, le châssis HP est mieux conçu que celui de ses concurrents et peut facilement être dépanné. Les systèmes d’alertes sonores et visuelles gagneraient à être unifiés avec un recours systématique aux LED. Pour l’énergie,
les Opteron font la différence avec un tiers de consommation de moins que les Xeon. Si le modèle HP chauffe peu, l’eServer produit beaucoup de chaleur.

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La rédaction