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Un haut responsable américain veut repousser le bannissement de Huawei à 2022

Russell Vought, directeur par intérim du bureau de la gestion et du budget, demande à l’administration Trump de ne pas bannir Huawei avant 2022. 

Dans une lettre adressée au vice-président Mike Pence et à neuf représentants du Congrès, Russel Vought, directeur par intérim du bureau de la gestion et du budget (OMB) demande un report des sanctions contre Huawei. On ne parle pas ici de l’interdiction qu’ont les marques américaines comme Google et Facebook à travailler avec le géant chinois, mais du bannissement de Huawei chez les organisations gouvernementales. 

2022 plutôt que 2020

En août dernier, Donald Trump signait la loi NDAA (National Defense Authorization Act), qui interdit aux agences gouvernementales ou bénéficiaires de subventions fédérales de faire des affaires avec Huawei ou des entreprises utilisant des produits de la marque. Pas encore en application, cette nouvelle règle doit débuter deux ans après sa signature, soit en août 2020. 

Le problème, selon Russel Vought, c’est que la loi NDAA est complètement intenable. Ne plus utiliser d’équipements Huawei rendrait le développement des télécoms très compliqué en zones rurales et forcerait le gouvernement à dépenser beaucoup d’argent. Le directeur de l’OMB demande donc à ce que le délai d’application de 2 ans devienne un délai de 4 ans, ce qui repousserait le début du bannissement total de Huawei à août 2022. 

Google plaide en faveur de Huawei

La semaine dernière, Google tentait lui aussi de sauver Huawei. Si ce n’est pas la loi NDAA que l’entreprise conteste, elle insiste sur la menace de sécurité que représenterait un rival chinois d’Android développé par le géant chinois. Google souhaiterait que le gouvernement américain laisse Huawei travailler avec lui, afin d’éviter le pire. 

Source : Reuters

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Nicolas Lellouche