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Un bridge compact et très polyvalent

Avec son grand-angle et son zoom puissant, le P80 est un appareil tout terrain. Il est en outre doté d’un capteur 10 Mpix.

Qui dit gros zoom, dit parfois mise au rancart d’un grand-angle
correct. Pas cette fois, pourrait s’empresser de répondre monsieur
Nikon, lui
qui a si gentiment pensé à cet important détail pour son CoolPix P80.
Ce bridge de printemps de 10 mégapixels, qui dispose d’un œil perçant
–486 mm (équivalent 35mm)–, possède un large champ de vision avec son
27 mm. Un zoom x18 donc, dont les caractéristiques d’ouverture sont
tout à fait sympathiques, à savoir 2,80 en grand-angle et 4,50 en télé.

Le constructeur semble avoir bien soigné la partie optique mais, fait
étrange, il a préféré intégrer le stabilisateur au niveau du capteur.
Une
stabilisation qui est doublée par un mode haute sensibilité (jusqu’à
6400 ISO). A ce niveau-là, il faudra se contenter de shooter en 3
mégapixels, ce qui bridera clairement les agrandissements et les
recadrages. Il faudra attendre les tests pour se prononcer quant à
l’utilité de ce mode et, pour être utilisable, il faudra que le
traitement
du bruit numérique soit à la hauteur. Nikon a plutôt
bien réussi de ce côté sur des appareils plus petits comme le S600. On retrouve dans ses entrailles le processeur de traitement d’images
Expeed, qui se charge de la correction des expositions, de la détection
des visages ainsi que de la correction des yeux rouges. Disposant des
mode P, A, S et M, il permettra de profiter de la finesse des réglages
d’un reflex, donnant aux utilisateurs avertis la possibilité de
personnaliser leur mode de prise de vue, et permettant aux néophytes de se faire la
main.

Disposant
d’une cadence de tir plutôt impressionnante pour un bridge, le P80 devraient intéresser les amateurs de sport. Sans
atteindre la rapidité d’un Casio Exilim EX-F1,
il est tout de même capable de prendre jusqu’à treize images par seconde
dans la limite de trente images consécutives et au prix d’une
sérieuse perte de résolution, puisque à l’instar du mode haute
sensibilité, il faudra accepter de descendre à 3 mégapixels.
Outre ce
mode d’utilisation, les fans de Microcosmos pourraient tirer le portrait
à nos amies les fourmis au moyen d’un mode macro plutôt violent,
capable de faire la mise au point à 1 cm à peine. Déjà disponible au prix de 379 euros, le P80 est un appareil très prometteur.

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Adrian BRANCO