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Appareil photo compact au design stylé, Wi-Fi en option

La version «c» du dernier compact de Nikon se connecte directement à Internet pour envoyer des photos.

Après la course aux pixels, une fois la «guéguerre» à la stabilisation
achevée, les constructeurs se doivent d’innover un tant
soit peu afin de marquer leurs différences. Le Coolpix S52, dernier-né
des compacts stylés de Nikon en est le parfait exemple, avec sa version «c» équipé du Wi-Fi de série.

Avant de s’attarder sur cette fonction, qu’est-ce que la
bestiole a dans le ventre ? Pour commencer un capteur CCD de 9
mégapixels, résolution des plus confortable pour effectuer des
recadrages importants ou des tirages A3. Puis, un système
optique équivalent à un 38-114, il est dommage d’avoir fait l’impasse sur un
grand-angle plus important, on ne le dira jamais assez. Avec des
ouvertures convenables –de 3,3 à 4,2– et une stabilisation optique
(VR) qui a déjà prouvé qu’elle était fonctionnelle, la partie capture
est soignée.
D’autant que, au regard du traitement du bruit numérique sur
le Coolpix S600, on est en droit d’attendre la même qualité sur les S52
et S52c., puisque ces appareils sont tous équipés du même moteur de
traitement d’images Expeed. Lequel, en plus de gérer la granulométrie
numérique s’occupe des phénomènes de sur et de sous-exposition
(D-Lightning) ainsi que de la correction des rouges.

Tandis que nombre de constructeurs déclinent leurs appareils du rose
flamand au vert pomme, Nikon joue la carte de l’unisexe soigné en proposant
une unique couleur, marron glacé. L’histoire ne dit pas s’il se serait
mieux vendu à Noël mais, au regard des visuels, c’est un ton à la fois discret et respirant le haut de gamme. La carrosserie de
l’engin, aux bords chromés, semble avoir fait l’objet de grands soins :
ses arrêtes régulières et adoucies sont renforcées par des côtés
ondulés du plus bel effet.

Tout cela ne serait qu’un appareil fashion de plus s’il n’avait pas
une petit touche de geek-attitude conférée par la présence, dans le
modèle «c», d’une connection Wi-Fi. Si celle-ci permet de transférer
les images vers son ordinateur sans câble sortir, elle permet aussi
d’uploader ses photos directement sur l’espace disque mis à la
disposition du client par Nikon. On peut ainsi, en une manipulation,
partager ses photos et ses vidéos du port de Marseille avec ses amis de
Vladivostok, l’appareil posé sur la table d’un café. Avec deux gigaoctets de mémoire interne, on a de quoi voir venir. Il est
actuellement difficile de dire ce que vaut le service de Nikon, appelé
myPicturetown.com, puisqu’il sera lancé en europe avec cet appareil,
soit dans un vague printemps 2008.

Ces appareils seront disponibles à la fin du mois d’avril aux prix de 249 euros pour la version normale et de 299 euros pour la version Wi-Fi.

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Adrian BRANCO