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Uber Eats va vendre… du cannabis, au Canada

Après plusieurs mois de réflexion, Uber se lance enfin sur le marché du… cannabis. C’est la province d’Ontario au Canada, où la consommation de weed est légale depuis 2018, qui a été choisie comme zone test. Pour l’instant, la livraison n’est pas expérimentée. 

En avril, le patron d’Uber indiquait surveiller de près le marché du cannabis. Dara Khosrowshahi ne se disait cependant pas tenté par un lancement d’un service « UberWeed » aux États-Unis, sans légalisation de la consommation de weed récréative au niveau fédéral (une quinzaine d’États l’autorisent à ce jour). Mais il affirmait que son entreprise pourrait un jour se lancer sur ce marché. Uber précisait qu’un lancement d’un service de livraison de cannabis pourrait être envisagé dans d’autres pays plus libérés sur cette question avant les États-Unis. 

Si la France n’a logiquement pas été choisie (le cannabis est toujours illégal), le Canada devient le premier marché dans lequel Uber commercialise du cannabis.
Dans un premier temps, seuls les Canadiens vivant dans la province d’Ontario pourront profiter de ce service. Ils doivent aller chercher eux-mêmes la drogue qu’ils commandent, la livraison n’est pas encore proposée. 

https://twitter.com/pierre_dimitri/status/1462819156492009474

Un partenariat avec un acteur du cannabis 

C’est dans Uber Eats que les Canadiens peuvent désormais commander du cannabis. L’application liste les points de vente de Tokyo Smoke, un spécialiste canadien de la weed.
Comme avec n’importe quel restaurant, on peut choisir des produits, payer et aller les récupérer en présentant son smartphone. Uber n’a pas opté pour une option livraison pour l’instant, sans doute pour éviter les critiques. 
Uber Eats ne facilite pas la consommation de cannabis, mais permet juste de gagner du temps en magasin, au moins pour l’instant. 

À découvrir aussi en vidéo :

 

Interrogés par Reuters sur l’éventuelle expansion de la vente de cannabis à d’autres pays ou provinces canadiennes, Uber dit ne rien avoir à annoncer pour l’instant.
Ce lancement devrait toutefois en précéder d’autres, d’autant plus que l’entreprise s’intéresse aussi de près à la livraison d’alcools. En France, rappelons qu’une telle option serait bien sûr illégale. 

Source : Reuters

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Nicolas Lellouche