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Tarification à la seconde : SFR rentre dans le rang

Avec près d’un mois de retard sur son calendrier, SFR s’aligne enfin sur l’offre de ses concurrents : une tarification à la seconde dès la première seconde, moyennant un supplément de trois euros.

Depuis le 22 janvier 2003, les clients de SFR ont enfin la possibilité d’opter pour un décompte de leurs communication à la seconde, dès la première seconde. L’opérateur avait promis cette mesure pour le mois de décembre
2002, mais des ‘ problèmes techniques lors de la mise à jour du système d’informations ‘ ont retardé son entrée en application.L’offre est proposée en option contre un supplément mensuel de trois euros. Elle concerne les abonnés aux forfaits SFR perso, SFR pro et SFR entreprises.Pour profiter de la tarification à la seconde, les nombreux clients de la formule ‘ soirs et week-ends gratuits et illimités ‘, proposée il y a près de deux ans, devront cependant renoncer aux avantages exclusifs de leur
forfait. Les abonnés ‘ prépayés ‘ (formules A la carte et Universal Mobile Music) sont par ailleurs exclus de cette offre. ‘ Nous travaillons sur une formule commerciale adaptée aux recharges, sans compliquer
l’offre
‘, confie un porte-parole de l’opérateur, sans préciser de date.

Un alignement des tarifs

Après quelques hésitations, les trois opérateurs nationaux se retrouvent donc dans une situation de non-concurrence, avec une tarification à la seconde proposée en option contre trois euros par mois. Le même alignement est observé pour
le kiosque de SMS payants, proposé conjointement par les opérateurs.Les représentants de SFR réfutent cependant toute accusation d’entente illicite avec leurs concurrents : ‘ nous faisons simplement ce que les associations de consommateurs réclament, c’est-à-dire
faciliter la comparaison avec les offres de nos concurrents. L’idée, c’est que la comparaison porte sur les tarifs des forfaits et pas sur une option
. ‘C’est loin d’être l’avis d’UFC-Que Choisir qui milite contre les formules de tarification à la seconde des opérateurs, dont l’intérêt économique est difficile à évaluer pour les consommateurs.
L’association poursuit
son action de lobbying auprès du Parlement afin d’ériger en loi le recours à la seconde comme mesure de référence pour toutes les communications téléphoniques, sans
contrepartie financière. Une soixantaine de députés auraient déjà manifesté leur intérêt pour le sujet.

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Stéphane Long