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STI mise sur le compagnonnage informatique

Depuis plus de trente ans, STI oriente son recrutement en direction des jeunes diplômés non informaticiens. Pour conforter sa progression (+ 27 % du CA entre 1998 et 1999), la société recrute cent trente personnes.

Nous avons une tradition de recrutement de jeunes diplômés non informaticiens parce que nous estimons qu’ils savent être plus à l’écoute. Ils font aussi preuve d’une réelle motivation et d’une forte capacité d’adaptation en changeant de domaine”, signale Jacques Lesclingand, directeur général de la SSII. Force est de constater que STI tranche un peu dans le paysage des SSII, puisque, depuis 1969, la société reste fidèle à ses méthodes de recrutement. Son principal vivier de compétences ? Tous les jeunes diplômés issus de toutes les filières de l’enseignement supérieur, même si les filières scientifiques sont parmi les plus représentées…“Mais nous avons aussi des juristes, des comptables et un philosophe dans la nouvelle promotion.” Formés intensément pendant deux mois, les nouveaux informaticiens sont rares à abandonner durant cette période.

“Cela tient à la qualité des personnes recrutées, mais aussi au fort esprit de compagnonnage entre les collaborateurs pour se transmettre expérience et savoir-faire. C’est une culture propre à l’entreprise. Nombre d’informaticiens sont passés par la même étape et ont pris l’habitude de s’entraider.” L’autre pôle de cette réussite réside également dans les relations de confiance que la SSII a su développer avec ses clients. Spécialisé dans la prestation de logiciels pour l’assurance, STI compte les grands noms du secteur parmi ses plus anciens clients. Des clients habitués à ce genre de pratique et, au dire du directeur général, très demandeurs de nouveaux talents.

Un état d’esprit à part pour séduire les profils confirmés

Pour Jacques Lesclingand, cette réussite doit aussi aux valeurs fortes de l’entreprise : “Nous avons un engagement face à nos clients, pour lesquels nous avons un devoir de conseil ?” quitte à faire de l’antivente lorsque nous sentons que nous ne pourrons pas réussir ce qu’ils demandent ?”, mais aussi auprès de nos collaborateurs, puisqu’il existe une forte culture de promotion interne.” Cela expliquerait la fidélité des uns et des autres. STI réalise pas moins de 40 % de son chiffre d’affaires avec des clients présents depuis vingt ans, tandis que le turnover oscille autour de 10 %. “La plupart des informaticiens qui partent retournent en province ou sont embauchés chez les utilisateurs. Il est très rare qu’ils nous quittent pour une autre SSII de la région parisienne.”

STI compte sur son état d’esprit un peu à part pour séduire également les profils confirmés destinés à soutenir sa croissance. Un état d’esprit largement insufflé par son créateur et PDG, Claude Bizzarri. Lequel finance la construction d’une maison de vie pour adultes handicapés sur ses propres dividendes. Un autre décalage, dont la société est très fière.

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Emmanuelle Dhélens