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SpaceX a travaillé un mois sur un défaut de sa capsule avant de la renvoyer vers l’ISS

Pour la septième mission commerciale de Crew Dragon vers la Station spatiale internationale, SpaceX a dû redoubler d’efforts pour éviter que ne se répète le dysfonctionnement d’une valve.

Crew-7 s’est amarré à la Station spatiale internationale (ISS) dimanche 27 août, dans le cadre de la septième mission du contrat commercial de SpaceX avec la NASA pour envoyer des astronautes en orbite. Jusqu’à présent, la société américaine n’a jamais fait défaut sur l’exercice. Contrairement à Boeing qui développe toujours sa capsule Starliner, SpaceX enchaîne les missions.

En tout, il s’agit déjà du onzième vol en orbite habité pour Crew Dragon. Le 1er septembre prochain, l’équipage de la mission Crew-6, qui s’est arraché du sol le 2 mars dernier de l’ISS, reprendra la direction de sa capsule.

En conférence de presse avant la mission Crew-7, le responsable de la fiabilité chez SpaceX Bill Gerstenmaier a pourtant expliqué aux journalistes que ses ingénieurs avaient travaillé sur un problème de valve pendant un mois, suite à un dysfonctionnement. L’incident ne se serait pas déroulé en présence d’astronautes, car il s’agissait de la dernière mission de fret de la version cargo de Crew Dragon.

En substance, pendant toute la durée du vol, l’une des valves était restée ouverte. Qu’elle le soit ne présageait pas de risque, mais qu’elle ne puisse pas se fermer à cause d’un problème de corrosion ne présageait rien de bon.

La durée de vie des capsules Crew Dragon

En temps normal, cette valve en question doit rester ouverte mais doit pouvoir aussi se fermer à la moindre détection de fuite du propulseur. À cause de son dysfonctionnement sur le lancement du Crew Dragon de fret, une fuite n’aurait pas pu être déclarée.

Lors de la conférence, le responsable de SpaceX affirmait que son équipe avait pu mettre le doigt sur le problème, et qu’il était question d’un excédent d’humidité qui crée un acide corrosif. Comme chaque capsule de la société doit pouvoir être utilisée pour cinq missions, de tels événements de corrosion posent problème. D’autant plus pour les vols habités alors que les capsules restent amarrées à l’ISS pendant six mois.

Après avoir fait la lumière sur le problème, SpaceX s’est donc donné un mois pour élargir à l’ensemble de ses capsules Crew Dragon une vérification complète. Pour ne plus qu’un tel acide corrosif ne se présente, l’ironie du sort est que SpaceX a fini par adopter une solution empruntée à Boeing sur sa capsule Starliner. Un moyen de remédier à la corrosion passant par l’injection d’air sec mélangé à l’azote, pour lutter contre l’excès d’humidité.

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Source : Fortune


Votre opinion
  1. “Jusqu’à présent, la société américaine n’a jamais fait défaut sur l’exercice. Contrairement à Boeing qui développe toujours sa capsule Starliner, SpaceX enchaîne les missions.”…
    Et je rajouterai: “… et contrairement à airbus et arianespace qui n’ont toujours RIEN dans les cartons et qui sont tout simplement INCAPABLES de créer un engin pareil”.

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