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Samsung Galaxy S7 : test de la nouvelle interface logicielle

Avec le Samsung Galaxy S7 arrive la nouvelle interface TouchWiz, basée sur Android 6.0 Marshmallow. Nous l’avons testée et comparée à la version précédente.

Le Samsung Galaxy S7 débarque ce 11 mars, avec son lot de nouveautés matérielles. Mais il s’accompagne également d’une nouvelle version de TouchWiz, la surcouche logicielle du sud-coréen. Avec quelques nouveautés censées faciliter la vie de l’utilisateur, comme l’option Always On ou le Game Launcher. Nous avons passé un peu de temps avec ce nouvel OS basé sur Android Marshmallow pour voir ce qu’il apporte vraiment par rapport à son prédécesseur.

Visuellement très proche

Ceux qui ont utilisé l’un des derniers smartphones de la marque ne seront pas dépaysés : dès l’allumage, on perçoit la “patte” de Samsung. Un style dont on se serait bien passé : tandis que le Material Design va bientôt fêter ses deux ans, on se voit encore imposer des icônes qui paraissent aujourd’hui un peu datées.

Heureusement, tout est très personnalisable et des dizaines de thèmes viendront restituer l’allure de la version stock d’Android 6.0 Marshmallow. La ressemblance avec le logiciel du Galaxy S6 se retrouve également au niveau du menu des paramètres, plutôt plaisant visuellement.

Raphael Grably – Un design très proche
Raphael Grably – Le menu paramètres

Le plus intéressant se trouve du côté des nouveautés introduites par Samsung, avec en premier lieu le mode Always On qui permet d’afficher certaines informations à l’écran, même lorsque l’appareil est verrouillé. En l’activant, on peut alors choisir entre le calendrier, l’horloge ou une image.

Pour les deux premiers éléments, on peut également choisir plusieurs styles – par exemple l’heure en format numérique ou circulaire. Notons qu’avec l’horloge, s’afficheront le nombre d’appels en absence et de messages reçus. Bien visible, même en extérieur, la fonction Always On n’a pas semblé particulièrement gourmande en énergie. 

Concernant l’écran de verrouillage, il faut toujours appuyer une fois sur le bouton Home avant de pouvoir apposer son doigt sur le capteur d’empreintes digitales. Samsung aurait peut-être été inspiré de changer cela, en permettant de déverrouiller l’appareil en un seul coup.

De bons outils pour le jeu

L’autre chantier de Samsung concerne le jeu vidéo. Avec une bête de course comme le Galaxy S7, le fabricant a créé une nouvelle fonctionnalité nommée Game Launcher. A première vue, il s’agit d’un simple dossier regroupant tous les jeux téléchargés, mais il va en fait bien plus loin. 

Raphael Grably

En plus de pouvoir lancer tous ses jeux depuis le même endroit, il offre la possibilité de paramétrer la résolution et le nombre d’images par seconde afin de préserver la batterie. Samsung a également ajouté trois listes de recommandations selon le nombre de joueurs, la durée du jeu ou encore le nombre de nouveaux utilisateurs par jour. Une manière de trouver de l’inspiration qui complète le traditionnel classement par popularité que l’on trouve sur le Play Store.

Raphael Grably

De son côté, la fonction Game Tools permet d’optimiser ses sessions de jeu. En plus de pouvoir rester tranquille en supprimant les alertes, on peut verrouiller les touches de multitâche et de retour – qui encadrent le bouton Home – pendant une partie. Une idée toute simple, mais essentielle pour ceux qui se sont déjà retrouvés sur l’écran d’accueil sans le vouloir.

On peut également faire une capture d’écran, et surtout enregistrer sa partie en vidéo. Un système plutôt bien pensé qui ravira ceux pour qui un bon smartphone est avant tout une console de jeu.

Raphael Grably

La photo, en mode pro

Pour convaincre les utilisateurs du Galaxy S6 de débourser 700 euros pour se mettre à jour, Samsung a beaucoup misé sur la photo. Le capteur signé Sony ne propose que 12 mégapixels – contre 16 pour le S6 – mais il est censé capturer davantage de lumière et offrir de meilleurs rendus en environnements sombres grâce à ses photosites plus grands et son optique lumineuse ouvrant à f/1,7. 

A cela s’ajoute la gestion des fichiers RAW, le négatif numérique, et ce directement dans l’application photo native. Sur le Samsung Galaxy S6, une mise à jour d’Android Lollipop avait permis de shooter dans ce format, mais il fallait alors passer par un logiciel tiers, souvent payant.

La présence du format RAW permet aux utilisateurs éclairés de développer finement leurs photos, puisque le fichier RAW contient bien plus d’informations dans les hautes et basses lumières que les fichiers Jpeg classiques.

Nous consacrerons très prochainement un article complet aux capacités photo de ce nouveau Galaxy S7.

Raphael Grably / Adrian Branco

Sur l’image ci-dessus, on peut voir la différence entre (à gauche) une version JPG générée par le smartphone et (à droite) un fichier RAW retravaillé sous un logiciel de développement photo.

Hormis cette fonctionnalité, bien peu de choses séparent l’application photo version 2016 de celle de l’année précédente, si ce n’est la possibilité d’enregistrer quelques secondes de vidéo avant de prendre une photo. Un genre de fonction Live Photos, en version Samsung. 

Une bonne évolution

Parmi les autres bonnes idées du sud-coréen on retrouve le Galaxy Labs, qui se situe dans les fonctions avancées et qui permet, par exemple, de supprimer le tiroir à applications. On se retrouve avec toutes les icônes dispersées sur plusieurs pages, comme sur iPhone.

L’intérêt de ce laboratoire grandeur nature est de pouvoir signifier à Samsung si l’on apprécie ou non ces nouvelles fonctionnalités. A surveiller de près, en espérant voir arriver de bonnes surprises en avant-première.

Raphael Grably

On note également un progrès au niveau de la capture d’écran : il est désormais possible de rogner le cliché directement  après l’avoir pris. On peut aussi prolonger la capture verticalement, manipulation qui permet, entre autre, d’enregistrer un fil Twitter de haut en bas, sur la hauteur que l’on désire.

A cela s’ajoutent d’autres éléments directement liés à Android 6.0 Marshmallow comme la possibilité de gérer individuellement les autorisations des différentes applications – peut-être l’une des meilleures avancées pour ceux qui sont sensibles à la protection de leurs données.

Finalement, si Samsung apporte quelques modifications plutôt bien pensées et bienvenues dans leur ensemble, on regrette l’absence d’un nouveau design plus tranchant qui collerait à l’esprit de sobriété insufflé par le Material Design. La tentation de télécharger un thème sera grande et on y succombera volontiers. Pour Samsung, 2016 ne rime pas avec révolution mais avec évolution et pertinence.

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Raphaël GRABLY