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Psion change le format de son PDA

Le netBook de Psion se distingue par sa facilité de connexion. Léger et ergonomique, son esthétique est originale.

L’une des premières qualités du netBook de Psion est incontestablement son design. Une fois refermé, il évoque un agenda façon Filofax, et l’alliance du cuir et de l’acier brossé lui confère une élégance jusque-là inconnue de la plupart des mini-ordinateurs. La mise sous tension s’effectue lors de l’ouverture de l’écran rétroéclairé. Celui-ci, d’une diagonale de 7,7 pouces, est du type STL LCD VGA. Il affiche 256 couleurs, pour une définition de 640 x 480 pixels. Comme souvent chez Psion, l’écran peut être incliné selon divers angles. Le clavier mécanique, de type Qwerty sur le modèle que nous avons testé, présente un réel confort de frappe grâce à une course étonnamment longue.
D’office, le netBook est livré avec une batterie d’outils de productivité incorporés dans le système d’exploitation Epoc chargé en ROM : traitement de texte, tableur, agenda (pour justifier son appellation), un navigateur Web et une boîte de courrier électronique. Testé avec un modem Psion Dacom, reconnu d’emblée, l’installation et la configuration n’ont posé aucun problème. Le retrait et l’envoi d’e-mails non plus.

Une interface qui se révèle peu intuitive

Le netBook prend en charge les protocoles de messagerie POP3, SMTP et, pour le Web, HTML 3.2, HTTP 1.1. Il affiche les pages avec cadres (frames), les fichiers graphiques GIF et JPEG et traite les applets Java (JVM incluse). Pour l’interconnexion avec d’autres PDA ou la synchronisation avec un PC, le netBook est doté d’une interface infrarouge IrDA. Il est également possible d’échanger des cartes de visite avec un Palm ou un autre Psion sans se heurter à des problèmes d’incompatibilité.
Toutefois, tant pour les applications liées au réseau que pour l’accès aux diverses fonctions, l’interface proposée est peu intuitive. La manipulation des diverses fenêtres et programmes, accessibles par un stylet ou par des raccourcis clavier, demande un réel apprentissage afin de ne pas confondre une application avec une simple commande de fonction.
Pour le traitement des données proprement dit, la puissance du processeur StrongARM 190 MHz, liée à l’OS, donne des résultats tout à fait honorables, les temps de latence sur les fichiers lourds étant négligeables. Enfin, l’autonomie revendiquée de dix heures semble quelque peu surévaluée. En utilisation intensive, nous avons comptabilisé un peu plus de sept heures. Toutefois le modèle testé était un prototype.

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FABRICE FROSSARD