Protection anticopie : IBM abandonne provisoirement le CPRM
Début janvier, IBM proposait de standardiser un dispositif d'anticopie sur les supports de stockage amovibles. Contre toute attente, il a retiré sa proposition mercredi dernier, alors qu'elle devait être votée par un organisme en charge des normes de fabrication des supports de stockage.
Le procédé d'IBM, baptisé CPRM (Content Protection for Recordable Media) et soutenu par le consortium 4C (IBM, Intel, Matsushita et Toshiba), consistait à doter les périphériques de stockage (lecteurs Zip, mémoires Flash, etc.) d'un numéro d'identification unique au moment de leur production.Dans le schéma inventé par IBM, ce numéro d'identification faisait office de clef de cryptage pour les documents téléchargés sur le Web. Conséquence : seul le périphérique sur lequel était téléchargé un document pouvait lire celui-ci. Ainsi, toute copie de documents vers d'autres supports de stockage était impossible. La proposition d'IBM avait soulevé un tollé auprès de plusieurs associations américaines de défense des internautes, qui jugeaient le système beaucoup trop restrictif. Ainsi, l'Electronic Frontier Foundation appelait à un boycott des matériels compatibles avec le CPRM.
Votre opinion