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Preview : Call of Duty Black Ops, explosif !

Nous avons eu l’occasion de parcourir, manette en main, trois missions de Call of Duty : Black Ops. Pas de mauvaise surprise pour ce qui s’annonce comme un grand cru.

Après cinq longs mois d’attente, nous avons enfin eu l’occasion de jouer à trois missions de Call of Duty : Black Ops, en prenant notre temps. Pour mémoire, Black Ops vous met dans les rangers de soldats d’élite de l’armée américaine au fil de différentes missions qui se déroulent pendant la guerre froide. Un compromis entre historicité avérée ou romancée et guerre de fiction, comme c’était le cas dans les derniers Modern Warfare.

Payback
Payback – Payback

Les trois missions que nous avons pu jouer étaient déjà connues, nous les avions observées avec attention au fil de diverses présentations, mais franchir le pas, se mettre derrière la manette et le fusil à pompe donne des sensations totalement différentes.
Des sensations et du ressenti, car en l’occurrence, impossible de juger l’histoire qu’on sait particulièrement soignée, ou même les graphismes déjà plutôt beaux, mais qui n’étaient optimisés qu’à 60 ou 70 %, nous a-t-on dit. On se concentre donc sur le gameplay, sur le plaisir de jeu, sur ce qui explose devant nos yeux, manette en main.

Basic instinct

En guise de propos liminaires, si depuis quelques épisodes, Activision se plaît à dire que Call of Duty est un jeu de console, ce qui est vrai par bien des aspects, on regrettera juste que notre prise en main ait été faite sur une Xbox 360. Nous faisons encore partie de ces puristes vieillots qui jouent au FPS sur PC.
Pour autant, la maniabilité du personnage est bonne et la précision de tir également, sans avoir recours à une assistance de visée trop poussée. Le fait de ne pas tirer sur les pigeons qui passent ne peut que rajouter au plaisir procuré par le rendu des différentes armes : du fusil mitrailleur précis et rapide au shotgun un peu lent, mais ultrapuissant. Comme le SPAS, et ses munitions alternatives incendiaires, qui est un vrai régal. Massif, il est puissant et ventile allègrement les adversaires. Seul bémol, son « iron sight » est si énorme qu’il bouche la vue. On visera à l’instinct. Et l’instinct sera sollicité ici.

Variations sur un même thème

Slaughterhouse
Slaughterhouse – Slaughterhouse

Les niveaux sont conçus de telle sorte que les ennemis n’arrivent pas uniquement de face. La gestion de l’espace est excellente. Dans Slaughterhouse, on joue toujours sur deux niveaux, ce qui implique de toujours faire attention aux fenêtres d’étage et au rez-de-chaussée. Pris à revers, attaqué par derrière, il vous faudra réagir vite. La tension monte assez rapidement. De fait, le gameplay nerveux est renforcé par le level design.

Pour autant, comme nous l’avions déjà ressenti, Treyarch a su alterner différents rythmes dans son jeu au fil d’une même mission. Un bon moyen d’éviter de blaser le joueur avec toujours plus d’action et un rythme lassant, comme cela pouvait parfois être le cas dans Modern Warfare 2.

Dans la mission Victor Charlie, on commence couteau au poing, en égorgeant des soldats vietnamiens dans leur hamac et en s’infiltrant dans un village fortement gardé et armé. Puis, toujours aussi discrètement, on place des explosifs avant de retrouver les autres membres de son escouade. Puis, on déclenche des explosions, signal du début d’une charge héroïque et dévastatrice dans laquelle on doit nettoyer cette base des ennemis présents. Après ce pic d’adrénaline suscité par une sorte de course effrénée de zones en zones, on plonge dans un tunnel afin de d’éliminer les derniers soldats vietnamiens. Mine de rien, ce changement de rythme, d’environnement même, au sein d’une même mission, fait non seulement palpiter le cœur, mais donne également l’impression d’un gameplay en forme de poupée russe, qui change de saveur en permanence ou presque.

Seul ou accompagné ?

Victor Charlie
Victor Charlie – Victor Charlie

En définitive, et c’est le seul point négatif qui nous vient à l’esprit, nous avons toujours eu l’impression, au fil de ces trois missions, en dehors des phases scriptées ou des cinématiques, d’avancer seul. Comme le dernier Medal of Honor, Black Ops vous met dans la peau de soldats d’élite, des escouades d’hommes surentraînés, mais on ne le sent pas en jouant. Et c’est d’autant plus dommage que c’est un des points forts de Medal of Honor et qu’il était très appréciable…
Evidemment, il faudra voir ce que donne le jeu dans sa version finale pour être sûr que ce n’est pas le cas et pour être certain que Treyarch a réussi sur la longueur ce qu’il nous a présenté en guise d’amuse-bouche… Mais quoi qu’il en soit, le 9 novembre prochain, date de sortie de Black Ops, la guerre froide n’aura jamais été aussi chaude.

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Pierre Fontaine