Passer au contenu

PowerShot A95, de Canon : un classique

Avec le successeur du A80, Canon reste fidèle à sa conception du compact numérique polyvalent et performant. Parmi les nouveautés, on note un astucieux écran orientable.

La formule commence à être connue : un million de pixels supplémentaires, et voilà un appareil nouvelle génération. Heureusement, l’attrait du A95 ne s’arrête pas à ses 5 mégapixels, même si les améliorations
sont au premier abord plutôt discrètes. On retrouve avec plaisir un compact élégant et robuste, qui ne cède pas à la vague d’une miniaturisation souvent peu compatible avec une bonne prise en main.Cela dit, on peut préférer la poignée un peu plus galbée et donc plus rassurante du nouveau A85, mais on se priverait alors de l’écran orientable présent sur le A95. On remarque alors que cet écran a lui aussi grandi : une
bonne chose, puisque le LCD 1,5 pouce du A80 était un de ses principaux points faibles. L’alimentation par 4 piles AA, cause du poids de l’appareil, mais solution universelle et pratique, est conservée. La disposition des
touches, déjà très bien conçue, reste elle aussi identique. Il faudra donc s’habituer à remettre le curseur de mode en position prise de vue pour rendre le déclencheur disponible en permanence. Seule une touche d’impression directe est
apparue pour faciliter la commande des sorties sur les imprimantes PictBridge.Car le A95, s’il possède un large éventail de réglages manuels (dont les modes P, A, S et M), se veut aussi plus convivial et facile d’accès. Pour preuve, un choix élargi de modes automatiques (13 modes scènes) plus
ou moins pertinents, du portrait aux photos de feuillages. Quoi qu’il en soit, débutants et initiés auront affaire à un appareil assez réactif (0,15 s de latence à la prise de vue), en partie grâce à un autofocus très fiable en bonnes
conditions lumineuses, malgré un temps de démarrage parfois pénalisant (plus de 4 secondes).La qualité d’image est de bonne tenue, notamment en ce qui concerne le piqué, mais le bruit devient très présent à 400 ISO et la compression plus marquée : on aura donc des images granuleuses à cette sensibilité.
Conséquence logique du logement d’un million de pixels supplémentaires sur un capteur de même surface. On regrettera également que Canon n’ait pas planché sur un zoom moins bruyant et une exposition mieux contrôlée du flash intégré. De
même, une griffe pour flash externe aurait été une bonne idée pour remédier une fois pour toutes à ce dernier défaut.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Julien Bolle