Passer au contenu

Naissance annoncée du commerce mobile

Si le protocole WAP est apparu cette année, l’essor du m-commerce n’est attendu que pour l’an prochain, avec l’arrivée du GPRS.

L’exécution de transactions commerciales sur internet – ou commerce mobile, ou encore m-commerce – n’en est encore qu’à ses balbutiements. Aujourd’hui, l’accès à internet est quasi exclusivement réservé aux détenteurs de PC. Cependant, d’après le Giga Group, le nombre de connexions à internet effectuées depuis un terminal sans fil augmentera – entre 2001 et 2004 – cinq fois plus vite que celui des connexions établies à partir d’un PC de bureau. Ces estimations recoupent celles du Gartner Group, qui prévoit plus de un milliard de téléphones cellulaires en 2003. Et qui ajoute que 70 % des nouveaux téléphones mobiles et 80 % des assistants personnels offriront un accès à internet.De plus, la conception d’applications mobiles relèvera bientôt d’une démarche industrielle. De fait, les géants des infrastructures logicielles se sont empressés d’adapter leurs serveurs d’applications aux spécificités du sans-fil. Oracle 9i Application Server Wireless Edition, IBM WebSphere Everyplace Suite, ou encore Sybase iAnywhere Wireless Server ont été présentés cet automne. Ces middlewares indispensables à la gestion de transactions de commerce électronique savent désormais prendre en compte les requêtes émanant d’un terminal WAP (Wireless Application Protocol). Ils s’interfacent avec les différentes passerelles WAP du marché (Nokia, Phone. com, Ericsson, etc. ) pour relayer les communications cellulaires sur le réseau IP de l’entreprise. Leur rôle est aussi de convertir le contenu à diffuser au format d’affichage des terminaux mobiles.Reste que le débit de transmission du réseau et la taille des écrans des téléphones ont refroidi les ardeurs du WAP. En 2001, avec les premiers services GPRS et l’arrivée de terminaux spécifiques, on pourrait enfin assister à son décollage.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Stéphane Parpinelli