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Moins de 260 euros pour ce compact extraplat tout tactile de Sony

Le DSC-T77 de Sony embarque un capteur de 10 mégapixels et se pilote grâce à un écran tactile de 3 pouces.

Petit frère du DSC-T700 que nous vous avions déjà présenté, le DSC-T77 fait partie de la gamme automnale des APN compacts de Sony. Contrairement à son grand frère, ce T77 n’embarque pas 4 Go de mémoire intégrée -enfin si : 15 petit méga-octets- et fait appel aux classiques cartes mémoire Memory Stick Duo du constructeur japonais. Côté design, on reste sur de l’extrafin, avec un petit millimètre de moins en épaisseur : 15 mm seulement. C’est donc bien un compact bijou extraplat, que l’on emmène partout avec soi dans la poche ou le sac à main.

Ces dimensions réduites imposent visiblement des contraintes aux ingénieurs de Sony puisque l’optique, somme toute standard -35-140 mm en équivalent 24 x 36- fait l’impasse sur un grand angle, généralement de série sur les appareils haut de gamme. C’est bien dommage, ce type d’appareil est peut-être plus que tout autre destiné à être utilisé en intérieur, en soirée, en boîte, etc. Malgré sa taille de guêpe, l’appareil profite donc d’un zoom x4, honnête si l’on tient compte des dimensions. Le tout stabilisé optiquement, s’il vous plaît.

Point de boutons pour piloter la bête, mais un écran tactile de 7,62 cm de diagonale qui prend tout le dos de l’appareil, accentuant encore plus le côté épuré du design, qui est dans la lignée de la série T : un clapet d’ouverture en façade d’un appareil de forme rectangulaire, disponible en couleur acier, noir, rose, vert pomme ou chocolat. Très mode en somme : pas étonnant que cela soit l’appareil de prédilection de Karl Lagerfeld.

Si l’on excepte le passage à un capteur généreux de 10 Mpix, le T77 n’apporte pas grand-chose au genre avec un design désormais bien installé. Sur cette partition un brin classique, la vidéo est au diapason puisqu’il ne filme qu’en VGA (640 x 480 pixels) ; même combat pour le processeur de traitement d’image, le Bionz, issu des générations précédentes. Qui embarque tout de même des technologies actuelles telles que les corrections des sous et surexpositions. On remarque en revanche le passage à 3200 ISO pour la sensibilité maximale. Mais on n’en attend pas trop : avec de si petits objectifs et capteur, les images seront soit très réduites -3 Mpix?- soit très, très bruitées.
Sony c’est aussi des télés et de la vidéo : l’appareil est donc doté d’un sortie compatible HD TV pour faire partie de la famille. Mais avec une si petite résolution de film pour la vidéo, nul doute qu’elle est plutôt dédiée à l’affichage des photos.

Petite fonction sympa : le mode «Blink» (cligner des yeux en anglais) qui prend rapidement deux clichés en mode portrait et gardera celle où le sujet a les yeux ouverts. Deuxième côté sympa de ce T77: le prix. Proposé à 259 euros, il met les bijoux de Sony un peu plus à portée des individus lambda. Oon se souvient en effet que les appareils de la série T avaient souvent la fâcheuse habitude de flirter avec les 400 euros.

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Adrian BRANCO