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Lotus Domino 6 à la croisée des chemins

La nouvelle plate-forme de la filiale d’IBM sera suivie d’une version 7. Mais, à l’avenir, on retrouvera ses fonctions dans d’autres logiciels.

Le futur de Domino, plate-forme de travail de groupe, est assuré au moins jusqu’en 2007. “La version 6 sera suivie d’une version 7 courant 2004, puis d’une mise à jour majeure tous les dix-huit mois”, indique Jeanette Horan, vice-présidente développement et support de Lotus. IBM affiche son intention de continuer d’investir dans le produit vedette de sa filiale Lotus. Dans le même temps, il ?”uvre aussi à son découpage en composants qui seront reliés par la “glu” du serveur d’applications Websphere. Domino 6 s’appuie d’ores et déjà sur lui, fourni en standard. En revanche, la réécriture en composants ne fait que commencer. Cela s’explique en partie par le fait que le développement de la version 6 a précédé les grands arbitrages d’architecture. Les conséquences de ces choix se feront vraiment sentir à partir de 2004. A ce moment, IBM proposera ?” si l’on suit le Meta Group ?” une plate-forme réunissant un ensemble de services de collaboration, dont ceux de Lotus.

Réduire le coût d’usage en consolidant les bases

Les composants issus de Domino pourront aussi être appelés sous la forme de services web par des applications tierces. Des éditeurs comme SAP ou Siebel devraient être tentés d’ajouter, par ce biais, des fonctions de collaboration à leur gestionnaire de portail. Les partenaires de Lotus devraient, eux, proposer de nouvelles offres par assemblage de fonctions. Pour Patrice Fontaine, responsable marketing, “il n’y a pas de rupture dans la philosophie de Lotus. Dans le passé, nous fournissions des interfaces de programmation pour accéder aux fonctions de Domino”. Les services web promettent toutefois de simplifier ces opérations.Dans l’immédiat, la version 6 apporte des améliorations en se faisant fort de réduire le coût de possession (à peine supérieur à celui d’Exchange sur trois ans). L’éditeur mise ainsi sur la consolidation des bases Domino, grâce à l’amélioration des performances du logiciel. Si l’on ajoute le renforcement des capacités d’administration ?” par exemple, grâce à un équilibrage de charge plus souple ?”, on aboutit à une solution plus économique à l’usage.

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Olivier Roberget