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L’Esigetel axe son enseignement sur les projets

Depuis près de quinze ans, l’école forme des ingénieurs spécialistes des réseaux de communication.Sa pédagogie privilégie la pratique par rapport à la théorie pour rendre les élèves rapidement opérationnels.

Derrière le peloton de tête des trois prestigieuses écoles publiques (Enst Paris et Bretagne, INT), l’Ecole consulaire supérieure d’ingénieurs en informatique et génie des télécommunications (Esigetel) dispense des cours quasi analogues, mais beaucoup plus concrets, pour former ses futurs ingénieurs réseaux télécoms. “La formation reste le plus pratique possible, insiste Patrick Rives, directeur des études. On ne cherche pas des enseignements de haut vol, très théoriques.” Ceux-ci sont plutôt orientés vers la technique.

Six voies pour une troisième année ultra-spécialisée

L’école offre d’abord des bases généralistes approfondies, préparant à une troisième année ultra-spécialisée, où les étudiants choisiront leur voie parmi les six proposées. Patrick Tordjman, un ancien, aujourd’hui ingénieur avant-vente chez Cable & Wireless, a apprécié l’attention permanente aux évolutions des technologies afin de s’adapter au marché tout en essayant de le devancer. “J’ai pu suivre un programme permettant d’accéder à une certification sur NT 3.5, alors que l’éditeur venait tout juste de la sortir”, se souvient-il.Cette réactivité est également mise en avant par Douglas Bertrand, diplômé en 1999, en poste dans une société de communication. Outre la qualité de la formation, il insiste sur l’esprit de famille, la vie associative et la bonne entente. “Cela facilite grandement le travail d’équipe et contribue à l’adaptabilité et à la richesse humaine, conclut Patrick Tordjman. Ce sont ces qualités que recherche l’entreprise.” Pour la rentrée, l’école va innover. “Nos cours seront de plus en plus basés sur des projets, dit le directeur des études. Au fur et à mesure qu’ils avanceront sur ces derniers, les élèves seront demandeurs de savoir. Cela permettra aussi une évaluation beaucoup moins scolaire, sur un travail concret plutôt que sur des contrôles classiques.”“Le monde bouge, et l’Esigetel aussi, rappelle Alain Fromentel, directeur. En 1986, tout était à faire, comme aujourd’hui pour accompagner le développement des télécoms.”

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Bertrand Bourgine