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Les plates-formes musicales françaises réclament des mesures

Taux de TVA variable en fonction du pays, partage des revenus, manque de financement public… Les griefs de Deezer, Beezik et consorts sont nombreux.

A quelques jours du Midem, la grand-messe du marché de la musique, les plates-formes de musique en ligne, comme Deezer, Beezik ou Starzik, font monter la pression. Réunies au sein du Syndicat des éditeurs de services de musique en ligne (ESML), elles réclament des mesures d’urgence pour sauver le secteur. Elles s’estiment victimes d’une concurrence déloyale de la part de la concurrence internationale.

Premier grief : les variations du taux de TVA. « Treize points de TVA de différence, cela suffit pour faire passer une entreprise d’une perte structurelle à l’équilibre », affirme Jean-Christophe de Launay, cofondateur et président de Beezik, au quotidien Les Echos.  En ligne de mire de l’ESML, les iTunes, Amazon et YouTube…

Deuxième grief : les reversements aux ayants droit. Selon le journal économique, les éditeurs souhaitent que les accords Hoog, qui arrivent à échéance à la fin de ce mois de janvier, soient renégociés pour aller vers un partage à 50-50. A l’heure actuelle, le ratio est plus de 70-30 en faveur des ayants droit.

Le syndicat réclame également la création d’un fonds de soutien de deux millions d’euros qui permettrait aux plates-formes françaises de financer leurs innovations. « Si nous voulons lutter contre les sites illégaux et permettre aux acteurs français de relancer l’innovation et l’investissement dans leurs services, c’est un minimum », souligne Jean-Christophe de Launay dans Les Echos.

En échange de ces mesures, urgentes selon les éditeurs, le syndicat se dit prêt à s’engager en faveur de l’exception culturelle.

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Cécile Bolesse