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“Les fonds cherchent des sociétés qui ont du concret à monnayer “

Dépasser la vague des jeunes pousses. C’est le défi qui attend toutes les rencontres créées avec la mode des start-up. Les dot-corp, ces grandes entreprises reconverties…

Dépasser la vague des jeunes pousses. C’est le défi qui attend toutes les rencontres créées avec la mode des start-up. Les dot-corp, ces grandes entreprises reconverties à l’e-business, prennent le relais. Farouk Hemraj, directeur associé de Start-up forum, manifestation qui se tient en juillet à Monaco, évalue les facteurs clés de réussite des entreprises de croissance. Y a-t-il encore un avenir pour les forums de start-up ? L’assainissement du marché est aujourd’hui quasiment terminé et il reste finalement très peu de start-up qui disposent de fonds. Mais la vraie tendance de cette année c’est l’arri-vée en puissance des dot-corp, c’est-à-dire les grandes entreprises qui se mettent à l’e-business. Le Start-up forum s’est recentré sur cette thématique. Au lieu d’inviter 200 start-up, nous avons opté pour 100 start-up et 100 des plus grandes entreprises européennes. L’autre point fondamental, c’est la dimension européenne. Aujourd’hui, un forum centré sur la net économie se doit d’être international, c’est le principe même d’internet. L’année prochaine, nous n’excluons pas de n’inviter que des grands groupes, car c’est là que le marché se situe. Leurs besoins d’équipement sont gigantesques.Dans quel secteur trouve-t-on encore des start-up viables ? Nous recevons des centaines de candidatures mais aujourd’hui, tout ce qui n’est pas à base de technologie n’a quasiment aucune chance d’être financé. Les fonds n’investissent que dans des entreprises qui ont quelque chose de concret ?” un brevet, par exemple ?” à monnayer. Les start-up à surveiller de près dans ce secteur, à mon avis, sont Asterop (géo-intelligence adaptée à la gestion de la relation client), EXP technologies (diffusion multisupport de contenu pour les sites intranet et internet des grandes entreprises). Le marketing direct sur internet est le deuxième secteur à suivre, notamment les sociétés françaises Macati et Stratorius, qui sont spécialisées dans le recrutement de personnes qualifiées. L’internet grand public est-il mort ? Non, mais les vainqueurs sont simplement les entreprises qui étaient les plus fortes de ce secteur dans le monde réel auparavant. Pour qu’une start-up puisse percer dans le grand public, il faut disposer d’un potentiel technologique important. Cest le cas de Kiwee en France, qui exploite des technologies SMS.

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Alain Steinmann