Passer au contenu

Les députés n’ont plus accès aux sites pornographiques

Un système de filtrage des « sites illicites » a été déployé au Palais Bourbon, avec plus ou moins de réussite.

Alors que l’Assemblée nationale a validé en première lecture le filtrage des sites pédopornographiques dans le cadre du projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi), les députés expérimentent l’accès restreint à Internet. Un mécanisme de filtrage empêchant toute connexion aux sites pornographiques et pédophiles a été déployé au Palais Bourbon, indique l’AFP.

Une note publiée sur l’intranet de l’Assemblée explique : « Mme et MM. les questeurs ont décidé de mettre en place un mécanisme de filtrage des sites Internet illicites et controversés […]. Le dispositif de filtrage vise à empêcher toute connexion aux sites pornographiques, pédophiles, ainsi qu’à des sites susceptibles de propager certains virus. » Une trace des connexions sera même gardée pendant 24 heures, explique la note.

Un dispositif loin d’être efficace

Ce dispositif, mis en place le 20 janvier 2010, serait loin d’être efficace, selon nos confrères de Bakchich.info. Les journalistes du site satirique d’informations se sont rendus à l’Assemblée nationale pour le tester.

Certains sites pornographiques étaient toujours accessibles à partir du 101, rue de l’Université. A contrario, d’autres n’ayant rien à voir avec l’industrie du X, comme un site prônant l’abolition du ministère de l’Identité nationale et de l’immigration, ne l’étaient plus. Un argument de plus pour les détracteurs de la Loppsi, qui soulignent l’inefficacité du filtrage par des black lists au niveau des fournisseurs d’accès à Internet.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction