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Les cartes à puce multi-applications

Existant depuis des années, les plates-formes ouvertes ne concernent encore qu’une minorité de cartes à puce.

Dans le monde fermé des cartes à puce, les développeurs devaient jusque-là récrire chaque application pour l’adapter au système d’exploitation propriétaire de la carte. Désormais, trois plates-formes cherchent à s’imposer comme standards pour les cartes à puce multi-applicatives : JavaCard, Multos, et Windows for Smart Card. La plus répandue, JavaCard, s’impose dans le domaine du GSM. Et, grâce à Open Platform, elle veut désormais conquérir le marché bancaire. De plus, le Java Card Forum, instance regroupant les professionnels de la carte à puce, travaille sur d’autres domaines d’application pour le marché des transports en commun.Néanmoins, cette machine virtuelle s’ajoute au système d’exploitation propriétaire de la carte et demande beaucoup de mémoire. Le système d’exploitation Multos est le plus sécurisé des trois. Mais il nécessite l’usage d’un langage de développement propre, le MEL, bien que des ” traducteurs ” C++ et Java existent. De plus, sa politique d’authentification des applications téléchargées est payante, ce qui bloque sa généralisation.Enfin, dernier arrivé, Microsoft, avec son Windows for Smart Card, propose une plate-forme pour cartes à puce à moindre coût, facilement utilisable grâce à des outils très répandus. Même si cette plate-forme attaque les mêmes marchés que JavaCard – le GSM et la banque -, elle se développe surtout aux Etats-Unis (jusqu’à présent peu consommateurs de cartes à puce). Par ailleurs, l’arrivée d’une nouvelle version de la plate-forme dans les prochains mois ne devrait pas faciliter le travail des développeurs, en les forçant à récrire tout ou partie de leurs programmes.

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Stéphanie Chaptal