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L’Ensiame fournit l’industrie automobile

Née de la réunion de deux écoles du Nord-Pas-de-Calais, l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs a ouvert en septembre. Bien que labellisés ingénieurs généralistes, ses diplômés rejoignent surtout l’industrie automobile.

Issue de la fusion en mars dernier de l’Eigip (1) et de l’Ensimev (2), l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs en informatique, automatique, mécanique, énergétique et électronique (Ensiame) entend asseoir sa dimension internationale et renforcer sa collaboration avec les entreprises. “Nous atteignons désormais une taille critique, qui devrait nous permettre de remplir plus facilement nos objectifs, explique Damien Trentesaux, directeur adjoint en charge des relations entreprises de l’Ensiame. Nous avons profité de cette fusion pour remettre à plat notre organisation. Nous disposons maintenant d’une dizaine de personnes s’occupant exclusivement de nos partenariats avec l’étranger.” Car, dans cette Ensi de l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, les étudiants sont fortement incités à suivre une partie de leur cursus en dehors des frontières de l’Hexagone. Et ce quelle que soit leur spécialisation : mécanique-énergétique, automatique-informatique ou mécatronique.

Trois mois au maximum pour décrocher un premier emploi

Après une première année de tronc commun, ils sont ainsi entre 80 et 90 % à s’expatrier durant leur deuxième ou troisième année d’école. “Nous entretenons des liens étroits avec l’Allemagne, précise Damien Trentesaux. Les profils que nous formons intéressent une industrie automobile très forte là-bas. Par ailleurs, les stages de longue durée et les diplômes de recherche technologique y sont très bien perçus.”En sortant de l’école, les nouveaux diplômés décrochent leur premier emploi généralement en trois mois au maximum. Cette insertion rapide sur le marché du travail est favorisée par la montée en puissance, depuis plus de trente ans, de l’industrie automobile de la région Nord-Pas-de-Calais : autour des usines de Renault et de PSA, et, plus récemment, de Toyato et de Daimler Chrysler, gravitent de nombreux équipementiers, tels la Française de Mécanique, Firestone et Valéo. Dans ce secteur s’investissent 44 % des diplômés de la filière mécatronique et plus de la moitié de ceux issus de la filière automatique-informatique.(1) Ecole d’ingénieurs en génie informatique et productique.


(2) Ecole nationale supérieure d’ingénieurs et mécanique et énergétique de Valenciennes.

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Jean-Marie Portal