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L’éditeur King abandonne ses poursuites contre le groupe de rock Bubblies [MAJ]

Pour l’éditeur de jeu, le nom du groupe, Bubblies, était trop proche de celui de sa saga Bubble Witch. Il pouvait y avoir confusion. Devant la levée de bouclier, le géant du jeu a interrompu la procédure.

Bubblies pourrait-il vraiment faire de l'ombre à Bubble Witch Saga ?
Bubblies pourrait-il vraiment faire de l’ombre à Bubble Witch Saga ? – Bubblies pourrait-il vraiment faire de l’ombre à Bubble Witch Saga ?

Après avoir voulu déposer le mot « candy » afin qu’aucun autre jeu que son célèbre Candy Crush Saga ne puisse utiliser ce terme, l’éditeur King s’attaque à un groupe de rock toulousain. Pourquoi ? Parce que son nom, Bubblies, est trop proche d’un autre de ses jeux : Bubble Witch saga. C’est sur leur page Facebook que les musiciens ont révélé toute cette affaire le 2 mai 2014.

Les membres du groupe toulousain, qu’ont rencontré nos confrères de BFMTV (voir leur reportage ci-dessous), ont reçu l’an dernier une lettre de représentants de l’éditeur lui demandant de changer de nom. Il existe « des similitudes tant visuelles que phonétiques et intellectuelles » avec les marques Bubble Saga déposées par King. Le cabinet réclame donc que les musiciens renonce à exploiter ce nom. Faute de quoi des poursuites seraient engagées.

Si le groupe, pourtant né il y a une vingtaine d’années, est dans le collimateur de King c’est probablement parce qu’en plus de la musique, il a conçu un site et de petits jeux pour promouvoir ses albums, vendus sur Internet. Mais pour le groupe, la demande de l’éditeur est illégitime : « Nous avons commencé à créer des jeux bien avant que sorte Bubble Witch saga. »

David contre Goliath

Depuis un an, les deux parties essayent, sans succès, de trouver un accord. Se sentant démuni face à un tel géant, les Toulousains a donc décidé de faire appel au soutien des internautes pour financer sa défense et essayer de faire pression en sa faveur. « Nous allons avoir besoin de vous tous et de vos réseaux d’ici quelque temps, pour ne pas laisser une fois de plus une grosse multinationale (valorisée à 7,5 milliards d’euros en bourse) s’essuyer les pied sur un petit groupe de rock », écrit-il dans son message sur Facebook.

La décision finale sera prise par l’Institut national de la propriété industrielle, organisme devant lequel le nom de Bubblies a été déposé.

A lire aussi :
King Digital fait un Candy crash à Wall Street, paru le 26/3/2014

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Cécile Bolesse