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Le jeu vidéo donne des idées au Premier ministre

Dans le cadre des échanges initiés en novembre entre le gouvernement et le monde en crise du jeu vidéo, les professionnels du secteur ont remis mardi au Premier ministre une liste de propositions.

Les échanges se multiplient entre le secteur du jeu vidéo et les pouvoirs publics. Après une
rencontre, le 15 novembre à Matignon, et une intervention de Laurent Sorbier, conseiller de Jean-Pierre Raffarin, au festival Imagina début février, l’Association des
producteurs d’?”uvres multimédia (Apom) a rendu une série de propositions au chef du gouvernement. Celui-ci l’avait demandé, pour aider au développement du secteur.‘ Le Premier ministre nous avait demandé des propositions concrètes et réalistes, précise Antoine Villette, le président de l’association. Elles concernent surtout l’aspect financement.
Il existe un certain nombre de mécanismes, aujourd’hui, qu’il s’agit de renforcer et de développer. ‘

Augmenter le fonds d’aide à l’édition multimédia

Les professionnels du jeu vidéo demandent ainsi que les sociétés du secteur soient explicitement mentionnées comme bénéficiaires potentielles du ‘ plan Fontaine ‘ – une série de mesures censées
dynamiser l’innovation, qui doit être rendue publique le 9 avril.Pour l’instant, seules deux conditions sont indiquées pour être susceptibles de bénéficier de ce plan : être une entreprise de moins de huit ans et consacrer plus de 15 % de son chiffre d’affaires à la recherche et
développement. Autre idée (parmi une dizaine) : faire passer le fonds d’aide à l’édition multimédia de 6 à 10 millions d’euros pour un an.Ces suggestions ne constituent évidemment qu’une première étape. ‘ La grosse phase d’études est aujourd’hui achevée, affirme Antoine Villette. Nous aurons les premiers retours lors de
notre prochaine rencontre, prévue mi-avril. ‘
Par contre, l’Apom a préféré laisser plus en suspens la question de la création d’un contrat de travail spécifique au jeu vidéo (le ‘ contrat de mission ‘), qui fait partie de ses revendications officielles.
C’est-à-dire un cadre juridique prévoyant plus de flexibilité. C’est un problème complexe, qui déborde largement du cadre du jeu vidéo et qui touche aux secteurs de la création et des
technologie. ‘
L’association préfère en appeler à la constitution d’une commission mixte chargée détudier un remodelage des statuts sociaux actuels.

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Arnaud Devillard