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Le développeur multimédia, polyvalent ou spécialisé

Face aux multiples outils, ce professionnel proche du développeur web doit choisir entre ces deux profils.Le son et la vidéo sont ses domaines de compétences, poussés par les innovations technologiques.

Le métier de développeur multimédia consiste à organiser l’information et à programmer l’application et les outils de navigation, quel que soit le support informatique. Contrairement à son ” cousin “, le développeur web, il est donc ouvert à tout, et notamment aux CD-ROM. En fait, c’est le concept d’interactivité ?” entre les différents supports multimédias, mais aussi entre l’utilisateur et l’application ?” qui le définit le mieux. Couvrir ce large champ technologique implique donc, pour le professionnel, de faire preuve d’un intérêt pour les évolutions des langages (Java, Lingo, etc.), des outils et des médias. Selon Sylvie Rabie, chef de projet chez Magelis Multimédia, une agence de création et d’édition multimédia toulousaine, “avant tout programmeur, le développeur multimédia touche souvent à d’autres métiers en faisant de l’assemblage ou des animations Flash, par exemple”. Directement touché par les progrès technologiques qui multiplient ses domaines de compétences, il est amené à s’interroger sur la nécessité d’une polyvalence accrue ou d’une spécialisation.

Plus que la formation, c’est l’expérience qui compte

L’automatisation croissante des outils de conception multimédias et l’importance accordée à la convivialité des interfaces offrent plusieurs perspectives au développeur multimédia. Son travail de programmation s’allège, et la dimension artistique gagne naturellement de l’importance. Ainsi, au-delà des animations Flash, désormais classiques, s’ouvrent des voies pour le son, l’image et la vidéo. Des compétences techniques dans des logiciels liés à ces domaines ?” Photoshop, Premiere, Soundforge, Real Producer, etc. ?” peuvent ainsi offrir des ouvertures de carrière. Mais un savoir-faire artistique peut aussi intéresser les recruteurs. Sur le web, les progrès dans les compressions (Divix) et les connexions à haut débit permettent à ces nouveaux médias de se développer. Désormais, les animations vidéo se multiplient sur les sites, et les vidéos interactives offrent une convivialité difficilement égalable. Ces éléments, ainsi que le développement des chaînes de télévision en ligne rappellent le rapprochement inexorable entre le web et l’audiovisuel. Ce sont autant d’évolutions qui semblent proposer un avenir radieux aux compétences multimédias.Selon les entreprises, la polyvalence ou la spécialisation seront donc de mise. Ainsi, non seulement les agences web et de communication interactive, mais aussi les départements informatique ou communication de grosses structures ouvrent leurs portes au développeur multimédia. Or, plus que la formation, c’est l’expérience qui permet, aujourd’hui encore, d’en franchir le seuil. De même, une capacité d’autonomie dans le travail est appréciée des agences web, qui délèguent de plus en plus l’entière création d’un site au développeur, en interaction directe avec le client.

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Georges Favraud