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Le dégroupage de la boucle locale

Ce procédé permet aux opérateurs alternatifs de commercialiser leurs propres solutions DSL.

En France, le dégroupage de la boucle locale est obligatoire depuis un décret de septembre 2000. Par ce procédé, les opérateurs concurrents peuvent louer les lignes téléphoniques de France Télécom et, donc, offrir leurs propres services sur la technologie DSL. Les avantages du dégroupage par rapport à l’achat de trafic DSL de gros à France Télécom ?” Turbo IP et Turbo DSL ?” sont multiples.Techniques, d’abord. “L’opérateur peut vraiment fournir le service DSL qu’il souhaite, explique Jean-Jacques Vigne, chef de produit chez Colt France. Il loue la paire de cuivre, et peut donc proposer le débit ou le type de DSL voulu. De plus, il maîtrise parfaitement la supervision de cette partie du réseau. Ce qui n’est pas le cas avec la revente.” Selon Michael Boukobza, directeur général adjoint de Free, “l’opérateur ne dépend plus du paramétrage du DSLAM de France Télécom. Il peut proposer des débits plus importants que ceux de l’opérateur historique. Même pour de l’ADSL simple “.Pour le client final, les avantages sont financiers. “Par rapport à un lien Transfix à 256 Kbit/s, un lien DSL peut s’avérer jusqu’à 65 % moins cher “, explique Jean-Jacques Vigne. Grâce au dégroupage, les opérateurs peuvent aussi proposer de la voix sur DSL aux entreprises (voir 01 Informatique n?’ 1695).De l’avis des opérateurs, le dégroupage donne aujourd’hui satisfaction sur les plans technique et opérationnel. La bataille avec France Télécom sur les conditions financières ?” notamment sur le coût des salles de cohabitation ?” n’est, elle, sans doute pas terminée.

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Guillaume Deleurence