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Le Comité en charge du Très Haut Débit va-t-il imploser ?

Les associations de collectivités menacent de quitter le Comité en charge du Plan France Très Haut Débit pour protester contre l’Etat qui agirait sans concertation. 

L’info

« Nous ne sommes jamais entendus ». Les associations de collectivités représentées par l’Avicca (Associations des villes et des collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel) accusent l’Etat d’agir sans concertation au sein du Comité de consultation France Très Haut Débit (CCFTHD). Elles menacent de le quitter si rien ne change.

Ce que cela implique

L’Etat favoriserait désormais le recours aux AMEL (Appel à manifestation d’engagements locaux) plutôt qu’aux RIP (réseau d’initiative publique) parce que cela permettrait d’économiser de l’argent public, selon l’Avicca. De nombreux départements qui ont fait le choix des RIP attendraient en conséquence toujours leur subvention et se trouveraient bloqués dans leurs travaux. L’objectif du Très Haut Débit pour tous en 2022 serait donc inatteignable dans ces conditions.

Le contexte

Le président Emmanuel Macron et le gouvernement ont fait deux promesses : que tous les Français aient au moins accès à du « bon débit » (8 Mbit/s) d’ici 2020 et à du Très Haut Débit (30 Mbit/s) d’ici 2022. Le Plan France Très Haut Débit lancé en 2013 sous François Hollande pilote ces objectifs avec un budget de 20 milliards d’euros dont 3,3 milliards fournis par l’Etat.

Source :
L’Avicca

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Amélie CHARNAY