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L’architecture informatique est désormais celle des réseaux

Sun revendique une place de leader au c?”ur des télécoms. Paul Zeboulon précise la position de sa firme vis-à-vis des réseaux.

01 Réseaux : Quelle est votre vision du troisième millénaire ?Paul Zeboulon : Chez Sun, nous parlons du ” Net Effect “, qui résulte de la croissance exponentielle d’Internet et de la bande passante. Maintenant, on se focalise sur les services et les réseaux. La puissance de calcul des CPU a laissé la priorité à l’architecture réseau et à la bande passante disponible.01R : Où vous positionnez-vous dans l’architecture des opérateurs ?P. Z. : À peu près partout. Avec nos machines, tel l’E10000, nous gérons les grandes applications des opérateurs. Nous fournissons les serveurs de plates-formes et les logiciels des stations de base cellulaires. Avec nos serveurs d’accès, nous participons à l’accès radio. Et, grâce à Java et aux JavaCards, nous sommes au c?”ur des nouvelles applications pour mobiles.01R : Pourtant, Compaq et IBM sont aussi omniprésents chez les opérateurs. P. Z. : Historiquement, beaucoup d’applications étaient gérées sur des gros mainframes coûteux. Désormais, elles passent sur des stations et des serveurs Unix. Nous connaissons une croissance supérieure à 50 %, alors que nos concurrents ne dépassent pas les 10 %. Leur problème est d’avoir à gérer plusieurs gammes et systèmes d’exploitation.01R : Votre rachat de Cobalt, qui fournit des serveurs Web sous Linux, ou votre offre sur Java démontrent que vous faites fonctionner plusieurs OS.P. Z. : Cobalt était pour nous l’occasion d’avoir une offre économique de serveurs Web prêts à l’emploi. Si l’offre actuelle tourne sur Linux, elle pourra être utilisée également sur Solaris pour plates-formes Intel. Pour les portables qui fonctionneront en Java, les applications sont étroitement liées aux composants.

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Thierry Outrebon