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L’antiféminisme de Carla Bruni-Sarkozy déclenche un tollé sur Twitter

Les déclarations de l’ancienne première dame sur le féminisme lui valent une avalanche de messages outrés sur le site de micro-blogging.

Il y a une semaine, Carla Bruni faisait monter les enchères lors de la vente des vins des Hospices de Beaune. Cette semaine elle fait monter la colère sur Twitter. L’ancienne première dame a en effet déclaré dans le magazine Vogue « qu’on n’a pas besoin d’être féministe dans (sa) génération ».

Dénonçant ces propos, le mouvement Osez le féminisme! a rapidement invité les utilisateurs de Twitter à lui répondre avec le hashtag #ChereCarlaBruni. De nombreux anonymes ont donc réagi. Une avec un « ma génération a besoin du féminisme parce qu’on demande encore aux femmes violées si elles ont été légères et provocantes », un deuxième lui suggère d’aller faire un tour dans d’autres pays pour y voir si la condition féminine est si enviable, quand une autre rappelle que l’égalité des salaires n’est pas encore de ce monde.

Célébrités et femmes politiques montent au créneau

Mais les internautes lambdas ne sont pas les seuls à s’offusquer des propos de l’ex-première dame. Ainsi, la fondatrice des Chiennes de garde, Isabelle Alonso, lui a répondu par un cinglant « on aura besoin du féminisme tant que les femmes en position d’aider les autres s’en laveront les mains » et la comédienne Isabelle Margault d’ajouter : « On aura besoin du féminisme tant qu’un mec passant sur le trottoir te guidera spontanément pour faire ton créneau ».

Les femmes politiques ne sont pas en reste. La conseillère ministérielle de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme, s’est jointe à la fronde tout comme Corinne Lepage et la sénatrice Laurence Rossignol qui a écrit que « tant qu’on me demandera si je suis l’assistante du sénateur, la génération suivante aura besoin de féminisme ». Voilà un combat qui n’est pas près de se terminer !

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Cécile Bolesse