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L’Américain NET se reconvertit dans l’accès large bande

Caractérisé par l’agrégation des flux et la richesse des services, l’accès au c?”ur de réseau est en pleine révolution avec le DSL et le câble.

A côté des ténors du très haut débit dans le c?”ur de réseau, tels Cisco et Juniper, une nouvelle catégorie de constructeurs se concentre sur l’accès. Leurs équipements – souvent appelés plates-formes multiservices – sont moins performants que ceux des c?”urs de réseau en termes de paquets traités par seconde. Ils offrent néanmoins une panoplie de services beaucoup plus large. Leur rôle est d’agréger les flux de différentes natures provenant des utilisateurs – voix, mode circuits, relais de trames, ATM, IP – sur un tuyau unique (en général, IP) vers le c?”ur de réseau.

Des fonctions séparées sur la plate-forme de NET

Les plates-formes d’accès doivent surtout mettre en ?”uvre les mécanismes de gestion de la qualité de service – DiffServ, par exemple – et proposer différentes prestations – vidéo, données prioritaires, navigation web, voix, etc. Si possible, dynamiquement. C’est notamment le domaine des Redback, Shasta (acquis par Nortel), Unisphere (filiale de Siemens) et NET. Un nouveau métier pour ce dernier, traditionnellement connu des opérateurs par son offre IDNX, rebaptisée Promina 800, centrée sur la bande étroite. “Jusqu’à ces dernières années, le 2 Mbit/s représentait le large bande, explique Philippe Blanquart, directeur des ventes de NET en France. C’est de moins en moins vrai avec l’arrivée du câble, du DSL et de la boucle locale radio, marchés sur lesquels nous nous focalisons.” D’où la sortie, l’an passé, du Scream 200 (Service Creation Manager) et celle – prochaine – des Scream 50 et 100. Alors que ces fonctions sont généralement concentrées dans un seul châssis, l’une des particularités du produit de NET est de séparer le côté purement concentrateur-commutateur de celui de contrôle. Le premier réalise l’agrégation des flux provenant des utilisateurs – uniquement IP et ATM, technologies exploitées sur le marché visé. Le second, un serveur Solaris, contrôle les opérations et réalise l’interface avec les fonctions offertes – authentification, classes de services, etc. Unisphere a lui aussi opté pour une architecture éclatée avec son concept dIntelligent Service POP. Son ERX-1400 joue le rôle de commutateur physique, tandis que le Broadwork Commpilot fournit les services.

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Jean-Pierre Soulès