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L’algorithme aux oeufs d’or

Plus de 15 000 euros. C’est le prix moyen à payer pour s’offrir un boîtier d’accélération web signé BoostWorks, Packeteer, Redline ou Eplication. Son rôle ?…

Plus de 15 000 euros. C’est le prix moyen à payer pour s’offrir un boîtier d’accélération web signé BoostWorks, Packeteer, Redline ou Eplication. Son rôle ? Compresser les flux pour diminuer la part de bande passante occupée sur le réseau. Si l’intérêt est réel, le prix des matériels paraît en revanche exorbitant. En effet, à regarder ces accélérateurs de près, on s’aperçoit qu’ils ne comportent qu’un disque dur, de la RAM, un environnement libre ?” généralement FreeBSD ?” et une interface logicielle destinée à gérer le travail de compression. Sans compter évidemment le coeur du produit : une implémentation spécifique des algorithmes de compression deflate ou gzip. Bien utiles, ces algorithmes ne sont pas pour autant d’avant-garde. Ils sont en effet présents dans la plupart des navigateurs web ou dans certains utilitaires comme WinZip. L’utilisateur est donc en droit de se demander pourquoi, regroupées sous la forme d’un boîtier unique, ces technologies coûtent de l’or. Réponse : uniquement grâce aux économies qu’elles permettent de réaliser. Une liaison spécialisée coûte cher, et les utilisateurs apprécient de glisser un octet supplémentaire dans le tuyau sans augmenter la capacité du réseau. Il n’empêche, pour le prix d’un accélérateur web, on peut s’offrir un serveur de données à haute disponibilité dune capacité de 3,3 To, doté de contrôleurs Raid et Fiber Channel…

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Francisco Villacampa