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La couverture des zones blanches progresse enfin

Plus de 3 000 communes considérées comme prioritaires devraient avoir accès à l’Internet mobile d’ici le mois de juillet. C’est ce qu’affirme la Fédération française des télécoms, chiffres à l’appui.

Ce sont les oubliés de la téléphonie mobile. Certains territoires en France sont restés bloqués au stade de la 2G parce qu’ils n’intéressaient pas les opérateurs. Pas rentable d’y déployer des infrastructures. La situation est cependant en train d’évoluer.

La Fédération française des télécoms annonce que depuis le 31 janvier dernier, 2 744 communes sur les 3 800 considérées comme prioritaires ont enfin accès à la 3G ou à la 4G. Elles devraient être quasiment toutes couvertes d’ici le 30 juin 2017. Au final, 1% de la population française serait concerné. On peut voir ici en bleu les communes en attente et en vert celles qui bénéficient déjà d’une couverture :

La carte des communes concernées par le plan zones blanches centres-bourgs.
France THD – La carte des communes concernées par le plan zones blanches centres-bourgs.

Un déploiement suivi de près

Un résultat à mettre au crédit du programme « zones blanches centres-bourgs », lancé en 2003 et consolidé en 2016. Il consiste pour l’Etat et les collectivités territoriales à financer la construction des infrastructures publiques (point haut, pylônes). De leur côté, les opérateurs s’engagent à installer, de façon mutualisée, leur équipement télécoms et à proposer des offres commerciales. Mais attention, la loi n’oblige qu’à couvrir les centres-villes de ces communes délaissées et pas la totalité de leur sol. Par ailleurs, les opérateurs se plaignent de ne pas toujours bénéficier d’un accès aux infrastructures de la part des collectivités, notamment dans les zones de montagne.

Autre programme bénéficiant d’un dispositif similaire, celui des 1 300 sites dits « stratégiques ». Il concerne des zones de développement économique ou des zones touristiques. La Fédération française des télécoms rappelle que les opérateurs se sont engagés à financer les équipements de 260 sites par an pour y apporter de la voix et de l’Internet mobile. 

L’Arcep suit de près cette évolution avec son observatoire et ne manque jamais de rappeler les opérateurs à l’ordre. Au mois de septembre 2016, le gendarme des télécoms avait même sanctionné Orange et SFR pour des retards de déploiement 2G dans le cadre du programme zones blanches centres-bourgs.

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Amélie Charnay