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La contestation tunisienne muselée sur Internet

La vague de protestation en Tunisie s’étend au net. Plusieurs blogueurs auraient été arrêtés, selon Afrik.com.

Depuis le 17 décembre dernier, date où un commerçant ambulant s’est immolé par le feu à Sidi Bouzid, la situation en Tunisie a empiré de jour en jour. Une vingtaine de personnes auraient été tuées ce week-end lors de manifestations contre la politique du gouvernement de Zine el-Abidine Ben Ali.

Avec la rue, Internet est rapidement devenu un lieu de contestation. Les jeunes y publient des images des manifestations sur YouTube ou sur Flickr. Les Anonymes, le groupe activiste sévissant sur 4chan, s’est attaqué la semaine passée à plusieurs sites officiels, dont certains ont été rendus inaccessibles pendant plusieurs heures.

Pour enrayer la propagation de la contestation sur le réseau des réseaux, le gouvernement aurait procédé à plusieurs arrestations de blogueurs selon Afrik.com. Plusieurs centaines de pages Facebook auraient été censurées.

RSF tire la sonnette d’alarme

Pour Reporters sans frontières, les autorités sont passées à la vitesse supérieure dans la censure. L’association fait état du blocage des sites de médias étrangers, de l’impossibilité de se connecter sur Facebook ou encore de charger des photos et des vidéos. La Tunisie est classée comme un « ennemi d’Internet » par RSF.

Vous qui vivez en Tunisie, faites-nous part des difficultés que vous rencontrez à tenir vos blogs. Vos comptes Facebook et vos e-mails sont-ils toujours actifs ? Qu’en est-il de Twitter ? Envoyez-nous votre témoignage par e-mail ([email protected]) en nous laissant une adresse électronique où nous pourrons vous contacter. Merci.

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La rédaction