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L’Elysée choisit la députée Laure de la Raudière pour prendre la tête du gendarme des télécoms

Cette ingénieure était députée de l’Eure-et-Loir. Elle prend la tête de l’Arcep, l’autorité de régulation du marché des télécoms.

Mise à jour du 28 janvier 2021

Laure de la Raudière est nommée officiellement présidente de l’Arcep par décret publié au Journal Officiel du 28 janvier 2021. Son mandat sera d’une durée de six ans. Le Président de la République avait proposé son nom le 5 janvier dernier. Elle a ensuite été auditionnée par les députés et sénateurs qui ont rendu un avis favorable à sa nomination.

Première version de l’article du 06 janvier 2021

La députée Laure de la Raudière va probablement prendre la tête de l’Arcep. L’Elysée a proposé sa nomination pour présider la direction de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse. Elle remplacerait ainsi Sébastien Soriano, parti à l’IGN, et deviendrait la première femme présidente de cette autorité stratégique.

Une femme politique aguerrie

Laure de la Raudière est députée du département de l’Eure-et-Loir depuis 2007, passée par les partis de l’UMP et des Républicains. Elle est actuellement membre du groupe parlementaire Agir ensemble et de la commission des Affaires économiques. Elle copréside enfin le groupe d’études Cybersécurité et souveraineté numérique.

Elle est spécialiste de toutes les questions numériques et s’est montrée particulièrement active sur le sujet des inégalités territoriales. Laure de la Raudière est donc une femme politique aguerrie. Cela ferait d’elle un profil atypique pour présider l’Arcep, alors que ce poste est d’ordinaire dévolu à de hauts fonctionnaires.

Une experte du numérique et des télécoms

Sa formation scientifique l’a menée de l’Ecole Normale Supérieure à Télécom Paris d’où elle est ressortie ingénieure. Elle a travaillé pendant douze ans chez France Telecom devenu Orange, avant d’être associée dans une start-up et de fonder sa société de conseil en télécommunications. Une véritable experte du secteur. 

Son passage auprès de l’opérateur historique lui a valu des attaques outrancières de la part du fondateur de Free Xavier Niel ce lundi sur l’antenne de BFM Business qui a déclaré que « même Donald Trump n’aurait pas osé la nommer » . De nombreux députés de tous bords ont, en revanche, salué ses compétences.

Source : l’Elysée

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Amélie CHARNAY