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L’avion de chasse américain F-35 est (toujours) un échec technologique

Un an après un audit au vitriol, l’avion multirôle de nouvelle génération de l’armée américaine n’a pas passé le cap d’une nouvelle évaluation du département de la défense US…

Le véhicule militaire le plus cher de l’histoire de l’humanité est toujours un échec : c’est ce qui ressort de la nouvelle évaluation qu’a subi l’avion de chasse multirôle F-35. Ce qui devait être le fleuron technologique de l’armée américaine s’avère être un avion à 428 milliards de dollars qui est toujours jugé inapte à remplir ses missions et à prendre le relais de la ribambelle d’avions qu’il est censé remplacer – A10 Warthog pour le support des troupes, F-15E pour les frappes au sol, F-16 pour le multirôle terrestre, F/A-18 Hornet pour le multi-rôle marin, etc. Mais Lockheed Martin semble avoir bien du mal avec ce mouton à cinq pattes.

Du côté positif de la chose, le rapport annuel du Pentagone n’a pas détecté de nouveaux défauts. Mais la liste des problèmes majeurs donne le tournis : plus de 13 mentions « must fix » sont toujours là, comme les 873 erreurs logicielles détectées, un canon de 25 mm (version Air Force) à la précision « inacceptable » et des failles de sécurité logicielles béantes. Auxquels s’ajoutent d’autres graves soucis de fiabilité et de maintenance. Et d’organisation : pas moins de six versions différentes du système logiciel interne circulent, rendant difficile la maintenance. Ce qui impose d’importants surcoûts de re-qualification du logiciel…

Fin septembre dernier, plus de 490 avions avaient déjà été livrés aux différents corps de l’armée américaine (Navy, Air Force, Marine Corps) sur les 1000 qui sont prévus pour les américains (plus un autre millier pour les pays partenaires du programme). Le coût total estimé du programme pour les États-Unis est évalué à 1000 milliards de dollars soit 906 milliards d’euros, soit un peu plus que le PIB annuel des Pays-Bas, le 17e pays le plus riche du monde. On comprend ainsi l’agacement des différents corps militaires américains.

Source : Bloomberg via Ars Technica

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